mardi 10 septembre 2013

Bagad Quic en Groigne

Kezako ?

Alors pour faire court, Quic en Groigne est la formation bagad de Saint-Malo. Mais qu'est-ce qu'un bagad me direz-vous ? Il s'agit d'une formation musicale bretonne composée de bombardes, binious et percussions. La formation peut être plus ou moins importante, et donc, selon sa taille, comporter un grand nombre d'instruments... Logique !

En pure bretonne que je suis, j'apprécie beaucoup ce genre de musique que d'autres traiteraient volontiers de "crécelles" ou de "casse-oreilles" ! Mais quand on est née dans la culture Breizh, le bagad, en général, on aime !

J'ai eu l'occasion de voir quelques fois Quic en Groigne, et notamment lors de répétitions au festival interceltique de Lorient. Je me souviens avoir été transportées par l'ensemble musical, mais surtout, fascinée par la prestance, par le dynamisme et par la concentration du chef. Mieux que cela : cet homme était transporté par la musique, il vivait la musique, il était la musique ! En fait, l'ensemble musical et lui ne faisaient qu'un ! Et cette façon qu'il avait de vivre autant "sa" musique, emportait le public.

C'est pourquoi j'ai été très heureuse de lire dernièrement dans un hebdomadaire d'informations, un article sur les bagadou (pluriel de bagad) concourrant au concours du festival interceltique. Et voici en quels termes le journaliste parlait du chef :

"A 16h50, le bagad Quic en Groigne, venu de Saint-Malo, est entré en scène. Tout de noir vêtu, le chef dirige la presation, "une suite inspirée del'If", avec une incroyable vigueur. Il saute, tape du pied, entrapine ses troupes et anime les gradins. C'est joyeux. Beyoncé et Madonna ne feraient pas mieux. A faire écouter à tous les réfractaires."
 
La video ci-dessous est celle dont le journaliste fait référence. Bon, on peut penser que la comparaison avec Beyoncé et Madonna est sans doute un peu "too much", mais franchement, vous l'auriez vu en répétition, je n'aurais pas trouvé mieux comme comparaison ! Et puis je ne sais pas, c'est sans doute mon chauvinisme malouin qui refait surface mais je trouve ce bagad résolument moderne, et j'aime !
 



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