vendredi 29 novembre 2013

Un bijou poétique, doux et cristallin....





Les amants parallèles. Vincent Delerm : sur le dixième titre de l'album, Hacienda, à 3'57''... il y a ça :

Ouais c'est spécial parce qu'en fait elle ressent pas la nécessité de commenter les choses
Elle a pas besoin de revenir sur une soirée et d'parler des gens qui étaient là
Elle peut très bien juste mettre sa tête contre la vitre du métro, elle regarde le tunnel et voilà
Une fois elle a confondu un dauphin avec un requin, au fond de l'eau
Elle m'a dit d'aller voir un dauphin qui dormait et c'était pas un dauphin
Par contre oui il dormait et ça c'était bien
Et c'est-à-dire qu'elle est persuadée que pour faire un trajet de vingt minutes, on peut mettre dix minutes
Et ça, ça fout un bordel pas possible
Des fois elle regarde un peu un match avec moi j'aime bien
Le matin la position quand elle dort, on dirait une petite fille dans un dessin animé japonais
Au début j'avais l'impression
Et en fait non j'crois pas...

... et c'est beau.

mercredi 27 novembre 2013

Fanny Ardant... et moi

... Nouvelle génération !
 
Vincent Delerm était l'invité de la dernière émission d'Alcaline, un chouette moment de partage avec l'artiste, trois live et une version inédite de Fanny Ardant et moi, le titre (avec "Tes parents") qui l'a fait connaître. Je ne me lasse pas de cette chanson et il me plait de découvrir de nouvelles versions !


 
Celle-ci, en live au Bataclan, était également magnifique, avec Ibrahim Maalouf à la trompette :
 


Et pour revoir l'émission Alcaline, c'est ici : http://pluzz.francetv.fr/videos/alcaline_le_mag.html

jeudi 21 novembre 2013

A quoi voit-on que l'on vieillit ?

Quand on devient nostalgique au point de mettre le générique de Radioscopie en sonnerie de son portable !!! Qui se souvient de cette superbe émission culturelle de Jacques Chancel sur France Inter ? Qui se souvient de son "Radioscopie ! .... Jacques Chancel !.... Ahh, souvenirs souvenirs...


 

mercredi 20 novembre 2013

Parce que...

Parce que cette magnifique chanson de Serge Reggiani raconte un peu ma très belle histoire d'amour avec mon Philou...

Parce qu'elle est ici interprétée par Anna Karina...

Parce qu'elle fait partie de la B.O. de Pierrot le fou de Godard...

Parce que je la trouve tout simplement très belle !



mardi 19 novembre 2013

Plaisirs d'automne...

Moi, ce que j'aime par-dessus tout l'automne (et en toutes saisons en fin de compte...), c'est d'entendre le bruit de la pluie qui tombe : sur le sol, sur la terre, sur les toits... et particulièrement sur le vélux de ma chambre lorsque je suis couchée. C'est un son qui me délasse lorsque je me couche avec un bouquin. C'est un bruit qui me berce et qui m'endort lors de mes nombreuses nuits d'insomnie ou de troubles du sommeil. C'est un bruit qui m'apaise lorsqu'au petit matin, j'allume la petite lampe de chevet pour reprendre le livre abandonné la veille...
 
Et je ne dois pas être une fille tout à fait normale car même la pluie en elle-même, je l'aime, j'aime courir dessous, j'aime la sentir ruisseler sur mon visage et j'aime courir dans les flaques ! Je passe un peu pour une folle lorsque je dis que j'aime la pluie ou lorque, quant à la météo, ils annoncent une journée pluvieuse, je dis "chouette" ! Personne ne me comprends... Je ne comprends vraiment pas pourquoi ! Le principal ? Eh bien c'est que mon chéri de Philou est tout comme moi ! Lui aussi adore entendre cette mélodie et courir dans les flaques ! Nous nous sommes vraiment bien trouvés, tous les deux !
 




lundi 18 novembre 2013

Les chansons d'Etienne Daho retrouvées !


Quel bonheur de retrouver enfin, après quelques années d'absence, cet artiste qui m'accompagne depuis mon adolescence, et qui a été lancé sur les ondes FM des radios libres locales de l'époque car originaire de Rennes... Qu'est-ce que j'étais fière que l'Ille et Vilaine ait un chanteur pop si talentueux (tout comme Niagara d'ailleurs !)... Ah, son grand sommeil, son épaule tatoo, son week-end à Rome, sa ballade d'Edie S...
 
Il nous revient enfin avec ce superbe album "Les chansons de l'innocence retrouvée", et deux titres ont déjà ma préférence !

mercredi 13 novembre 2013

Il faut beaucoup aimer les femmes, aussi !

Marie Darrieussecq a reçu hier le Prix Médicis pour son roman "Il faut beaucoup aimer les hommes".
 
Le photographe Baudouin aime quant à lui beaucoup les femmes pour les photographier d'une manière que je trouve très artistique (notamment dans son très beau livre "75 parisiennes" dont j'ai déjà parlé ici).
 
Et donc, l'occasion aujourd'hui d'illustrer cet article par ce beau cliché de Marie Darrieussecq, par Baudoin, qui avait d'ailleurs fait la couverture du numéro 46 de la revue Décapage.
 
 

lundi 11 novembre 2013

Et que le vaste monde poursuive sa course folle !

C'est marrant, c'est le titre d'un roman de Colum Mc Cann qui me vient à l'esprit à chaque fois que je regarde une mappemonde. J'ai toujous adoré les mappemondes, petites ou grandes, anciennes ou modernes... Ma soeur en avait une superbe (ancienne justement, en métal et un peu cabossée parce qu'elle était tombée, mais c'est ce qui faisait son charme ! ) que je lui enviais beaucoup lorsque j'étais petite. J'adorais la faire tourner et poser mon doigt au hasard où elle allait s'arrêter de tourner ! C'est aussi un peu grace à elle que j'ai appris à connaître les continents, les pays, les capitales...
 
Une mappemonde, c'est l'objet qui manquait chez moi... Je rêvais d'en acheter une belle, grande et ancienne comme celles que l'on trouve à la Droguerie de Marine, mais elles sont malheureusement trop chères pour ma petite bourse ! Certains trouvent cela kitsch, mais j'aime bien également les globes lumineux, alors je me suis enfin offert cet objet qui manquait chez moi, en version lumineuse et "antique" ! Voilà, j'ai enfin ma mappemonde !



mardi 5 novembre 2013

Simone et Violette




Mes deux actrices préférées (Emmanuelle Devos et Sandrine Kiberlain) dans la peau de Violette Leduc et Simone de Beauvoir (que j'admire), c'est demain sur grand écran... Et rien que la bande annonce me fait frissonner...

 



Ce film est l'occasion de découvrir, pour ceux qui ne la connaîtraient pas, Violette Leduc, contemporaine de ma tante Suzanne (qui était poète, écrivaine publiée chez Gallimard et féministe engagée) par certaines similitudes telles que l'homosexualité ou l'avortement qui étaient condamnés à l'époque. En tant qu'admiratrice de Simone de Beauvoir et par donc, la ressemblance de Violette Leduc avec ma tante, cette histoire me touche particulièrement.

dimanche 3 novembre 2013

New York, New York !

Un big, énorme bravo au Papa de nos filleuls qui a, aujourd'hui, couru et terminé le marathon de New York en 3 heures 39 minutes ! Une belle performance pour une sublime compétition. Tu peux vraiment être fier de toi (et il y a deux petits bouts qui peuvent être fiers de leur Papa !)

samedi 2 novembre 2013

Nos cheveux blanchiront avec nos yeux

Le titre à lui seul est un véritable poême pour ce livre lu en une petite matinée.
 
D'abord déroutée par le style et la construction du livre, j'ai ensuite été vite séduite par sa poésie et l'atmosphère qui s'en dégageait.
 
Au final, il s'agit plus pour moi d'un recueil de poêmes que d'un roman mais il m'a transportée par la beauté de ses textes.
 
L'histoire : Walther ne sait pas véritablement où est sa place en ce monde et il décide un jour de partir l'arpenter pour savoir qui il est et où il va, où il est vraiment chez lui. Il quitte ainsi sa femme qui le laissera partir sans rien dire. Au gré de son périple, il va croiser des gens qui le toucheront, et même un oiseau qu'il finira par apprivoiser. Il finit pas retourner chez lui retrouver sa femme enceinte. Dans la deuxième partie du livre, le narrateur nous fait partager, en de courts paragraphes tous titrés, son quotidien auprès de sa femme et son fils, son amour pour la nature et pour les petits bonheurs qui font l'essence de la vie...
 
Extraits qui m'ont touchée :
 
"Je n'ai pas peur
Les jours qui passent ont une couleur particulière, les prémices sont pleines et silencieuses. Quelque chose se fomente. Je m'y précipite calmement. Avec la confiance farouche des bêtes qui se font trahir. Avec mon amour effrayé. Avec ma méfiance de ciel gris qui sait qu'on finit par nous reprendre tout ce que l'on nous a offert. Je la prends au défi, cette vicieuse. Donne-moi les aurores et les nuits. Donne-moi les courses sauvages, les tartes aux prunes, les histoires qui s'inventent. Donne-moi l'eau et les cris sous les orages. Donne-moi la musique de ce qui nous revient. Je n'ai pas peur d'ouvrir les bras."
 
"Les matins qui m'éloignent de toi sont des nuits
Il y a des heures sans fond, des journées blanches, perdues, à vivre loin de toi. Chaque jour de la semaine, la buée sur les vitres de ta voiture et ta main qui s'en va. L'odeur de ton écharpe et de ton rouge à lèvres. Des kilomètres de lumière qui nous éloignent. Le bruit rouge du réveil. Le temps qui manque, ce précipice. Et d'autres fois plus rien qui avance. L'impression persistante d'habiter dans une faille. Le soir, casser des brindilles, souffler sur des braises et recoller nos morceaux."
 
"... Il y a ce sentiment d'enfance des fins de dimanche qui ne devraient jamais devenir des lundis."
 
"Dernier dimanche
Le gris uni d'un ciel de pluie. Les Variations Goldberg. Le cri rouillé d'un train au loin. Le matin qui hésite. La carcasse des cendriers pleins. Les troncs brûlés des derniers incendies. Beaucoup de thé et les poèmes d'Antoine Emaz. Dernier dimanche d'août. Ce gris tiède des derniers dimanches on l'a appris en enfance. C'est une des choses qui ne changent pas."
 
".... Tout le monde dormait sauf lui et moi. Le petit avait faim. J'aurais voulu lui peler le soleil naissant comme un fruit bien juteux. Lui faire goûter la crème épaisse du nouveau ciel. Nous avons joué ensemble, tous les deux, juste avant le jour. Ceux que nous aimons sont en paix. Nous avons le monde à manger."


Un livre sublime de Thomas Vinau...