mardi 30 septembre 2014

L'incroyable histoire de Wheeler Burden !

 
 
 
Comment résumer l'essentiel de ce livre sans en dévoiler trop ? Ce livre m'a d'ailleurs tellement enthousiasmée, tellement transportée, qu'à chaque pas de plus dans l'histoire, je ne pouvais m'empêcher d'en raconter les évolutions et les rebondissements à un entourage qui n'aura plus aucune surprise s'il lui prend un jour l'envie de le lire !!!
 
Avant toute chose, il faut savoir que ce livre se lit comme on verrait un film. Au fil de ma lecture, je voyais des images en cinémascope, je refaisais les décors, les costumes, la musique, je voyais même les acteurs idéaux pour incarner les personnages principaux de cette histoire !
 
Bref, cette histoire vive et truculente à souhait, mêlant Histoire, Arts, Littérature, Musique et mélangeant le comique et le dramatique fut un enchantement de détente. Je vous en conseille donc la lecture, d'autant plus qu'une intrigue particulièrement croustillante s'en mêle !
 
J'espère que mon accroche vous aura séduit(e)s, et je vais donc m'efforcer de vous en faire une petite synthèse qui ne dévoilera rien du mystère :
 
Wheeler Burden, citoyen californien des années 80, n'est pas qu'une célèbre rock-star : il est également fils de héros de la Seconde Guerre Mondiale mort en martyre dont il a suivi les pas à la célèbre institution St Gregory, sous la protection de son mentor, le fameux Professeur Haze, puis à Harvard où il s'est brillamment illustré dans son équipe de base-ball grâce à une technique imparable inventée par lui. Un jour, par il ne sait quel miracle ou malédiction, le voilà catapulté dans la Vienne impériale de 1897 ! Tout en essayant de trouver comment cet étrange voyage dans le temps a pu se réaliser, il va rapidement s'adapter à sa nouvelle vie, grâce aux précieux enseignements du Professeur Haze qui n'eut de cesse, durant ses années d'enseignement à St Greg', d'inculquer à ses ouailles la culture, la géographie, l'histoire viennoises... Un peu désoeuvré cependant dans cet univers où il aura besoin d'aide, il décide de frapper à la porte de Sigmund Freud pour quémander le gîte. Son chemin ne fera pas que croiser celui du tout jeune inventeur de la psychanalyse (auquel Wheeler ne manquera pas de faire quelques remarques sur la véracité de ses théories), il rencontrera au cours de ses pérégrinations, quelques personnages familiaux et historiques (et c'est là que je ne précise pas plus !) qui risqueraient bien de changer le cours de l'histoire ! Tentant quand on sait que son père est mort torturé par les nazis et que le jeune Adolf Hitler, alors âgé de 8 ans, n'habite qu'à quelques lieues de Vienne...
 
De rebondissement en rebondissement, de découvertes en aveux, Wheeler va nous faire partager son incroyable voyage, son incroyable histoire à travers le temps et l'Histoire....

Pour info, l'auteur de ce livre est Selden Edwards, Professeur californien qui a là, publié son premier roman après 30 années de travail !


Nota : mon casting idéal des rôles principaux pour l'adaptation télévisée du livre :
- Bradley Cooper ou Ben Affleck dans le rôle de Wheeler Burden
- Jude Law dans le rôle de Dilly Burden
- Channing Tatum dans le rôle de Franck Burden
- Jennifer Lawrence dans le rôle de Eleanor Putnam, dite Weezie

Nota bis : c'est la très belle couverture et le titre accrocheur qui m'ont fait acheter ce livre, et je ne le regrette pas !
 

mercredi 24 septembre 2014

Paris, Paris...

Un aller/retour à Paris dans la journée pour un concours administratif
+
Trois heures à tuer entre mon arrivée et l'heure fatidique de l'oral dans le 2ème arrondissement
=
Du mini-mini-tourisme exclusivement concentré sur le 2ème pour ne pas trop m'éloigner du lieu de concours
=
Quelques photos des endroits que j'ai aimés, mais malheureusement, quelques photos pourries car je ne m'étais pas équipée du bon appareil photo !



Flânerie à la galerie Vivienne, charmant endroit où je me suis bien sentie !
 







Un petit en-cas léger léger au Bistrot Vivienne pour ne pas être trop lourde devant le jury !


Galerie Colbert au sein de laquelle je me suis retrouvée quasiment seule et où j'ai ressenti une grande sérénité !






Passage Choiseul, autre endroit où je me suis sentie bien !





Rue d'Aboukir : ceci est la façade d'un immeuble ! Un magnifique mur végétal extrêmement bien structuré en terme d'essences

 
 
 



Au 61 de la rue Réaumur : une façade aux accents néo-gothique et romano-byzantin construite en 1900

Retour vers la Gare de l'Est par le Métro Réaumur-Sébastopol !

jeudi 18 septembre 2014

Feu! Chatterton

 
Leur nom est inspiré du tableau "La mort de Chatterton", peint par Henry Wallis en 1856. Ils sortent petit à petit de l'ombre et méritent à être connus. Ces musiciens au look de dandys et aux sources d'inspiration allant de Ferré à Bashung (un petit air d'Higelin aussi, non ?)... viennent de sortir leur premier EP, et on ne peut que les encourager à faire leur bonhomme de chemin dans la musique, car un nouveau talent français est né !
 
Ma préférée : "Côte Concorde", sombre poême sur le naufrage du Costa Concordia, très belles paroles, voix envoûtante, musique vibrante, frissonnante... oui, frissonnante, c'est le mot...



Il pleut, il pleut à Giglio
Vieille commune ennuyée
De la côte Toscane
Triple, triple A idiot
Il nous faut oublier
Comme D point Strauss-Kahn
Voilà ce que titrent à la capitale
Les journaux ce vendredi-là
Une écriture accidentée comme les routes
Paysage, où le temps se dilate
Où le temps se dilate
Il pleut, il pleut à Giglio
Vendredi treize, à bord du Côte Concorde,
L'orgueilleux capitaine tarde,
A lancer les feux de détresse
A lancer les feux...

Si près de la lagune,
A tangué le navire
L'homme amusé depuis la dune,
Vois le Ferry mourir
Si près de la lagune,
A tangué le navire
L'homme amusé depuis la dune,
Vois le Ferry mourir

Du ciel tombent des cordes,
Faut-il y grimper ou s'y pendre
Sur le pont du Côte Concorde
Cinq étoiles dans la nuit sont mortes
Du ciel tombent des cordes,
Faut-il y grimper ou s'y pendre
Sur le pont du Côte Concorde
Cinq étoiles dans la nuit sont mortes

Voilà ce qui arrive quand les bicoques sédentaires s'en vont voir du pays
Parader devant la rive mais les eaux couleurs d'opaline ne sont pas édentées
Un si petit rocher voulut croiser ta course pirate somnolent mille fois dérangé par tes folles néons et le bruit de ta bourse
Il a mordu dedans, il a mordu dedans n'est-ce pas le ciel qui a ourdi la chute du vaisseau par la pierre éventrée dans sa panse alourdie de spas, machines à sous
L'eau est entrée, l'eau est entrée, l'eau est entrée, l'eau est entrée...

Du ciel tombent des cordes,
Faut-il y grimper ou s'y pendre
Sur le pont du Côte Concorde
Cinq étoiles dans la nuit sont mortes
Du ciel tombent des cordes,

Faut-il y grimper ou s'y pendre
Sur le pont du Côte Concorde
Cinq étoiles dans la nuit sont mortes
Cinq étoiles dans la nuit sont mortes...

Si près de la lagune, à tangué le navire
L'homme amusé depuis la dune,
Vois le Ferry mourir
Si près de la lagune, à tangué le navire
L'homme amusé depuis la dune,
Vois le Ferry mourir.

dimanche 14 septembre 2014

Ma table basse # 17 # 18

J'ai pris du retard, alors ce sera deux pour le prix d'une...



 
Table de fin d'été... et table de rentrée...
 
- On vient de revenir de vacances, les produits de nettoyage de guitare trainent, la routine reprend
- Le "Lire" d'été est en train d'être fini de lire et la rentrée littéraire promet d'être belle
- Et le journal quotidien est en train d'être lu. J'ai profité des vacances pour me remettre aux mots fléchés et ça me fiat du bien
- Le café vient d'être bu et il était très très bon
- Des BD trainent ça et là, lues ou en train d'être lues, il ne faudra pas tarder à les rapporter à la médiathèque...
 
- Et puis on a repris le boulot
- Il fait bon boire un verre de vin blanc en trainassant dans le salon
- Le programme culturel de la médiathèque est alléchant
- De bons bouquins sont en train d'être lus
- Un thé pour Yumiko m'émeut... Et Tamara Drewe dont l'enregistrement cinématographique m'attend depuis quelques temps, me plait, à l'heure où Gemma Bovery dont le titre figure sur ma liste à lire sort au cinéma avec mon bien-aimé Fabrice Luchini...
 

jeudi 11 septembre 2014

Un thé pour Yumiko



 
Yumiko, jeune femme d'origine japonaise est graphiste à Londres depuis..... oh, elle ne compte plus les années et montre le visage d'une femme parfaitement intégrée, heureuse dans son travail et en amour. Elle semble malgré tout nostalgique à l'évocation de son pays natal. Un coup de fil inattendu lui apprend la mort brutale de son père. Yumiko va retourner "chez elle" pour les obsèques de son père et ce triste séjour sera pour elle l'occasion d'une introspection et d'une réflexion forte sur les origines, la famille et le deuil. Au fil des pages, elle va revenir sur son passé, sur le souvenir de son père, sur sa jeunesse, mais elle vivra également le présent de manière intense, presqu'en quête de son identité, de ses racines. Ce voyage sera également pour Yumiko l'occasion de revoir sa mère, femme libre, divorcée et intellectuelle qui, quelque part, permettra à Yumiko d'être confortée dans ses choix de vie...


Voici une jolie histoire touchante sur l'identité, la famille et la perte d'un proche.
Cette histoire a résonné en moi car, comme Yumiko, je vis loin de mes racines et de mes proches (bien moins loin qu'elle certes, mais loin quand même), et j'ai perdu mon Papa sans avoir pu lui dire au-revoir, sans avoir pu lui parler une dernière fois... J'y pense souvent, et, même si je suis heureuse ici, je suis très souvent nostalgique d'être loin des miens et de ma terre bretonne, c'est comme une petite épine dans le coeur, un manque récurrent... On dit que les vrais bretons ont de l'eau salée qui coule dans leurs veines, eh bien l'eau de mes veines remonte de temps en temps vers mes yeux...

vendredi 5 septembre 2014

Petit shopping pour petites créas

Mes petits doigts vont prochainement s'activer avec ces menus achats.
Cela paraît un peu hétéroclite comme ça, mais ces articles n'ont rien à voir entre eux, à part le tricotin (oui je sais, c'est un peu enfantin mais il n'y avait que ce modèle) et la pelote de laine bleue !

A suivre...

mardi 2 septembre 2014

Lectures de vacances


4 semaines de vacances et seulement 3 livres lus... Mes vacances n'ont pas été riches en lectures cet été. Comme chaque année, nous en avons passé une partie chez ma Maman, en terre bretonne mais elles ont eu une saveur un peu différente cette fois : moins de plage, moins de temps libre, moins de chaise longue... Nous avons en effet passé un maximum de temps à essayer d'améliorer son quotidien en étant très présents avec elle, en remettant en état son jardin devenu friche et en faisant un grand nettoyage de la maison. En effet, ma petite Maman de 80 ans, bien usée, bien fatiguée et au malaise facile, n'est plus capable physiquement d'assumer tout cela, mais refuse mordicus de faire appel à une aide ménagère, et son fidèle jardinier parti à la retraite, elle n'ose pas faire appel à quelqu'un d'autre de peur d'être déçue. De notre côté, il faut dire que nous n'y allons quasiment qu'une fois l'an et il m'arrive de culpabiliser d'être aussi loin et de ne pouvoir faire quoi que ce soit pour elle tout au long de l'année. J'essaie donc de me rattraper durant ce temps passé avec elle.
 
Je me devais quand même de faire un petit bilan de ces 3 livres car ce fut un très bon cru ! Une fois n'est pas coutume, ce sera assez succinct, mais cela vous donnera peut-être envie de vous y plonger !


 
Attention : petit chef-d'oeuvre ! J'ai eu un peu l'impression de lire un Haruki Murakami, tout y était ! La culture japonaise, l'onirisme, l'espace-temps, le mystère, la poésie... Je me suis régalée de cette très belle lecture.
L'histoire : romancière en mal d'inspiration et vivant sur la côte ouest du Canada, Ruth découvre, à la faveur d'une balade sur la plage, un sac plastique semblant contenir quelque chose. Elle le ramène chez elle, l'ouvre, et y découvre un livre, une montre et un paquet de lettres en japonais. Le livre semble être un roman français, mais alors qu'elle l'ouvre, elle n'y découvre pas "A la recherche du temps perdu" comme l'indiquait le titre, mais un journal intime, celui de Nao, adolescente japonaise en mal de vivre et en questionnement permanent sur la vie de sa grand-mère. Ce sachet semblant être un résidu du tsunami va bouleverser sa vie...
 
 

 
La bibliothèque de Maman étant toujours richement pourvue, j'avais prévu de lire le dernier Camilla Läckberg, "La faiseuse d'anges", mais elle l'avait prêté à une amie. Pour moi, pas de vacances d'été sans polar suédois, je me suis donc rabattue sur "Le pacte" de Lars Kepler. Ce fut mon bon petit polar suédois des vacances, avec suspense garanti !
L'histoire : (je n'ose pas en dire trop, sinon ça casse tout !) donc à la louche, il y a : des cadavres à la mort suspecte, une militante pour la paix, une course poursuite, un tueur à gages, un petit ami un peu trop avide d'argent, une relation mère-fille un peu compliquée, un trafic d'armes entre la Suède et le Soudan, un virtuose du violon, un inspecteur refusant de prendre son traitement pour être sûr d'être au top tout au long de l'enquête, etc, etc... et surtout : beaucoup de suspense !


Et pour finir, un bon petit Tatiana de Rosnay, trouvé également dans la bibliothèque de Maman, et également un bon petit roman de vacances qui se lit bien.
L'histoire : Nicolas, romancier devenu mondialement célèbre grâce à un premier livre racontant une histoire de quête d'identité qui est en fait sa propre histoire, va, le temps de trois petites journées dans l'hôtel huppé d'une petite île italienne, va voir sa vie déraper. Entre présent et passé, nous allons avec lui voyager de France en Russie, de Paris à Guethary, à la recherche de la véritable histoire de son père. Son statut de célébrité dans cet hôtel de riches, avec sa petite amie, va également lui permettre de faire une introspection qui l'amènera à se rendre compte de ce qui est utile et futile dans la vie...