mercredi 29 mai 2013

Les adoptés...

Vu hier soir, ce magnifique film de, et avec Mélanie Laurent : Les adoptés

Contrairement aux apparences, il ne s'agit pas d'une histoire d'adoption. Enfin, pas tout à fait, dans le sens où l'on ne parle pas d'adoption d'enfant, mais d'adultes qui doivent s'adopter, où l'histoire d'un trio de femmes, une mère et ses deux filles, soudées comme les dix doigts de la main, en osmose complète, jusqu'au jour où l'une des deux soeurs va rencontrer le grand amour et "casser" en quelque sorte la relation exclusive et privilégiée du trio.

Bref, tout ce petit monde tente, tant bien que mal, de s'apprivoiser, quand surgit un événement qui va bouleverser la vie de tous... Entre amour, colère, douleur, fraternité ("soeurnité" devrait-on dire), chacun va soutenir l'autre, devenir solidaire, devenir un soutien, un appui, une béquille...

J'ai été bouleversée par ce très très beau film. L'histoire m'a énormément plue et j'ai trouvé que c'était filmé d'une façon très esthétique : les décors, les prises de vue, les lieux. J'y ai reconnu plusieurs endroits de la ville de Lyon où le film a été tourné, et la belle librairie "Coquillettes" du 1er arrondissement, a servi de décor au film pour "L'écume des pages", la librairie tenue par Marine. Enfin, les acteurs sont touchants : Mélanie Laurent, Marie Denarnaud et Denis Ménochet, mais aussi, et je les ai trouvées formidables : Clémentine Célarié et Audrey Lamy. Et puis alors, l'avant-dernière scène, super symbolique, n'a fait qu'accentuer ma crise de larmes !!!

Ah, j'oubliais : la BO, sublime elle aussi, et surtout la chanson du générique de fin, interprétée par l'excellent Syd Matters (à écouter en bas de l'article).








lundi 27 mai 2013

Il faut faire revenir le soleil et la chaleur...

..... Sinon, je ne pourrai jamais porter cette petite tunique en liberty que je me suis cousue en deux temps trois mouvements à l'aide d'un patron super simple à suivre !




C'est un modèle un peu asymétrique sur les côtés, ample et super confortable qui sera génial à porter quand il fera très chaud (!). On peut aussi le décliner en plusieurs longueurs, courte ou longue pour faire une robe, d'été dans un tissu léger comme ce liberty, ou d'hiver dans une flanelle portée sur un legging et un sous-pull. Je vais m'en faire une autre en madras mais je pense que je vais réduire un peu la largeur, j'ai l'impression que je l'ai taillée sur une taille au-dessus de la mienne (je me suis vue plus grosse que je ne le suis et je préférais couper le patron plus large, on peut toujours réduire ensuite !). En tout cas, ça m'a fait plaisir de resortir la machine à coudre, et quand je vois la facilité du travail (bon allez si, j'avoue, une petite difficultés quand même avec l'empiècement intérieur), on peut en faire des rechanges avec trois francs six sous de tissu !

vendredi 24 mai 2013

Adolescence

Je dois l'avouer, j'ai eu la chance d'avoir une enfance et une adolescence dorées, pleines de bonheur. Pourtant, l'adolescence est une période parois difficile à traverser, mais curieusement, je n'en ai conservé que de merveilleux souvenirs, et il m'arrive parfois d'être nostalgique de cette époque et de tous ces moments heureux, en famille, entre copains et copines, la découverte de la vie, la découverte de l'amour et le temps des possibles, le temps où l'on est pétris de certitudes et en même temps de doutes, où l'on vit au jour le jour sans se soucier du lendemain, mais où l'on sait que l'avenir nous appartient !

Quand j'ai entendu pour la première fois la chanson "Adolescent" de Granville, j'ai fait un bond dans le passé et me suis retrouvée ado, en bord de mer puisque j'avais la chance de vivre sur la côte, à faire du skate, à griller une Lucky et boire un café-crème, à lézarder sur les rochers et à regarder le soleil se coucher sur la mer... Cette chanson me parle vraiment, j'aurais pu l'écrire, mais comme d'autres l'ont fait pour moi, je la vis à travers eux et je retrouve mes bonheurs de jeunesse !

C'est adolescent, comme c'est adolescent
Un souvenir de la pluie sur les cheveux
Sur un skate-board, sur la côte
C'est adolescent, comme c'est adolescent
Ce souvenir de toi à moi sur les rochers
De balades en été

On accélère le temps, sur nos planches à roulettes
Et quand on aura vingt ans, on sera chanteurs
Et on se fout du vent, on grille une cigarette
Et quand on aura vingt ans, on sera chanteurs

C'est adolescent, comme c'est adolescent
Les jours pluvieux, et ma planche cassée en deux
Du sang sur les coudes
C'est adolescent, comme c'est adolescent
Les bruits d'orages qui bercent les nuits d'octobre

 On accélère le temps, sur nos planches à roulettes
Et quand on aura vingt ans, on sera chanteurs
Et on se fout du vent, on grille une cigarette
Et quand on aura vingt ans, on sera chanteurs

Fumes-tu encore, ces Lucky Strike
Bois-tu encore un café-crème au bar
Es-tu d'accord pour dire qu'on était cons
Mais que c'était bon, le coucher de soleil sur la plage





Je crois bien que c'est le troisième article que je consacre au jeune groupe Granville, mais franchement, je suis addict à leur album entier !

dimanche 19 mai 2013

Escale malouine !


"Etonnants Voyageurs", ce n'est pas qu'un salon du livre, c'est un festival à la programmation incroyable : projections de films, cafés littéraires, rencontres avec les auteurs, conférences, émissions de radio...

Idéalement, il faudrait prendre un pass 3 jours et profiter à fond de ces 3 jours de festival, pour appréhender toute la culture et toute la connaissance que l'on peut retirer en retirer, et pour rencontrer tant de personnes intéressantes, ce que, malheureusement, je n'ai pu faire puisque je n'ai été présente à Saint-Malo que durant la journée du samedi. Cela ne m'a pas empêchée de déambuler dans les allées de l'espace Duguay-Trouin, à la rencontre d'auteurs et de dessinateurs. En passage-éclair donc, dans la Cité Corsaire, pour raccompagner Maman chez elle après ses trois semaines d'exil en Alsace, je n'ai pas pu tout faire, cela va sans dire quand on voit la programmation !

Peu importe, je me suis régalée durant quelques heures, j'ai rêvé, mais rêvé de pouvoir tout acheter, et au final, j'ai été extrêmement raisonnable, finances oblige ! Trois petits plaisirs donc et pas de jaloux, chacun ayant eu un livre dédicacé : un roman pour Maman et une BD pour Philou et moi.










Et puis, cela vaut le coup de le souligner : il faisait un temps magnifique à Saint-Malo samedi !








lundi 13 mai 2013

Gourmandise !

Alors ça, c'est l'idée du siècle : comment faire une mousse au chocolat qui a bien goût de mousse chocolat, super rapidement, et.... sans oeufs ?

C'est une astuce que m'a soufflée Maman, astuce qu'elle a elle-même eue en regardant Top Chef que je ne regarde pas !

Alors comme cela m'intriguait et que j'avais tout ce qu'il fallait pour faire une mousse au chocolat sans oeufs, j'ai tenté l'expérience que voici :

- dans une casserole, faire fondre une tablette de 200 grammes de chocolat patissier
- ajouter un sachet de sucre vanillé (ça, c'est ma touche perso)
- laisser refroidir le chocolat
- y ajouter 2 petites briques de crème fleurette entière
- bien délayer le tout (au besoin, ajouter un peu d'eau pour que la consistance soit bien fluide)
- mettre le tout dans un siphon à Chantilly et réserver au réfrigérateur

J'avoue que j'ai été bluffée par la texture et le goût : je m'attendais à manger une Chantilly au chocolat, mais en fait, cette préparation avait bien la consistance de la mousse (une mousse légère) et le vrai goût de la mousse ! Incroyable ! Je pense vraiment que dorénavant, je ne ferait plus la mousse que comme ça (et en plus c'est vite fait !)...

dimanche 12 mai 2013

En touriste !

J'habite à 50 kilomètres de là, j'y travaille, et pourtant, j'ai rarement l'occasion de faire du tourisme à Strasbourg ! Alors j'ai profité de la présence de Maman pour que l'on aille faire un petit peu de tourisme dans le centre, sous la grisaille, et dans le froid... Mais où est donc passé le printemps ???

J'avais (encore !) oublié le bon appareil photo, c'est donc (encore !) avec le mini que je traîne toujours dans mon sac à main, que j'ai fait quelques photos pas très réussies !









vendredi 10 mai 2013

Dobacaracol

J'ai à nouveau fait une belle découverte musicale avec ce chouette duo féminin : DobaCaracol. Groupe qui existe pourtant depuis longtemps maintenant mais que je découvre seulement maintenant !

DobaCaracol est un groupe québécois composé à l'origine des deux percussionnistes-chanteuses Doriane Fabreg (Doba) et Carole Facal (Caracol).

J'ai beaucoup aimé l'inspiration ethnique, africaine, de l'album Soley, un petit bijou de rythme, de jolies voix qui s'accordent à merveille (un peu comme Brigitte).

Je l'écoute en boucle !




mercredi 8 mai 2013

ENA bis...


Deuxième journée de formation entre Petite France et Musée d'Art Moderne, et cette fois-ci, j'ai pensé à apporter mon appareil photo ! Les photos sont de qualité médiocre car comme je n'avais pas osé emmené le bon appareil, je les ai prises avec le "pocket". En tout cas, ce fut à nouveau une chouette journée avec un intervenant passionnant. Le genre de formation où tu t'attends à t'ennuyer pendant 7 heures et où finalement, tu bois tellement les paroles du spécialiste que tu ne vois pas le temps passer et tu en ressors enrichie !








Les murs sont tapissés des photographies de promos. J'avais pour objectif de trouver la fameuse promotion Voltaire ! Choses faite ! Trouverez-vous Ségolène, François et Dominique ?

Puis, petit pique-nique à côté de l'ENA...









lundi 6 mai 2013

Ma dernière créa couture


J'ai enfin terminé l'ange-dormeur Tilda que j'avais l'intention d'offrir pour les 79 ans d'une personne très très chère ! Et voilà, cadeau offert le week-end dernier à ma petite Maman !

Comme je le dis : il n'y a pas d'âge pour avoir un doudou !

dimanche 5 mai 2013

Mes bonheurs d'avril...



Passer une journée intellectuellement enrichissante à l'ENA / Déjeuner au restaurant du Musée d'Art Moderne et Contemporain / Participer au nettoyage du ban communal et en retirer une grande satisfaction / Malgré le froid qui persiste encore en ce début de mois, profiter des premiers rayons de soleil pour faire une belle balade en campagne / Sortir le salon de jardin, les chaises longues et profiter de la première belle et chaude journée du printemps / Savourer les premières grillades au barbecue de l'année et manger dehors / Faire bronzette sur la terrase et attrapper un coup de soleil / Ne pas être atteinte de "lundite" grace à cette impression d'être en vacances, rien que parce qu'il a fait chaud / Passer un merveilleux week-end / Avoir des températures estivales et garder toutes les fenêtres ouvertes jusqu'à 22h / Sentir les merveilleuses odeurs de campagne, de fraîcheur et entendre les oiseaux chanter jusqu'à la tombée de la nuit / Voir que des agneaux sont nés dans la ferme d'à côté / Manger des brochettes de poulet au citron confit / Avoir l'impression que le printemps est arrivé d'un seul coup et a fait fleurir en une seule journée tous les arbres et arbustes / S'extasier devant cette belle floraison et avoir l'impression de voir des arbres en fleur pour la première fois / Revoir Maman / ... Revivre, Renaître...  ///

vendredi 3 mai 2013

Lulu femme nue



Quarantenaire, mère de trois enfants, Lulu vient de passer ses seize dernières années à n'être que le prolongement de la machine à laver, de la cuisinière et de l'évier ! Elle espère remettre le pied à l'étrier et trouver un emploi, mais, après un entretien d'embauche un peu laborieux, elle décide de ne pas rentrer tout de suite chez elle et de prendre quelques jours de "vacances", seule. Une parenthèse s'ouvre alors dans sa vie. Lulu se retrouve seule et apprécie cette liberté nouvelle qui lui permet de se ressourcer, de faire le point, de se rendre compte que pendant des années elle n'a pensé qu'aux autres et pas à elle. Sa route croisera celle d'une commerciale, de Charles et ses frères, de Marthe et de Virginie. Chacun de ces personnages va, à sa manière, marquer "l'aventure" de Lulu, et principalement Charles, ex-taulard, avec qui Lulu va vivre une aventure qui va la sortir de sa coquille, de son quotidien, de son ancienne "enveloppe" de maman et d'épouse plus ou moins délaissée, maltraitée et humiliée. Au fil des pages, on pourra voir la métamorphose de Lulu qui retrouve sourire et confiance en elle, ou comment, une femme, on peut le dire, laide, s'embellit en retrouvant la sérénité.

Cela faisait un moment que j'avais envie de lire ces deux tomes d'Etienne Davodeau, car l'histoire me semblait touchante. Je n'ai pas été déçue car c'est effectivement très touchant mais également dur car Davodeau dépeint, on peut dire, une certaine "misère" sociale. Je mets volontairement le mot misère entre parenthèses car il ne s'agit pas de misère au sens de détresse ou de pauvreté, mais plutôt comme une sorte de dénuement des sentiments : Lulu s'est sacrifiée toute sa vie pour sa famille et ressent soudain le besoin de penser enfin à elle car les autres, ne pensent plus vraiment à elle, elle est devenue transparente. Elle se retrouve à un moment de sa vie où l'on ressent souvent le besoin de faire le point, la quarantaine étant une période de grosse remise en question sur soi... Le récit est mené de manière dynamique car raconté tour à tour par un ami de la famille, puis par la fille aînée de Lulu qui ont eu l'occasion de rencontrer leur amie/mère durant sa fugue, et puis Davodeau entretient un certain suspense car on devine qu'un drame a eu lieu, que quelqu'un est mort, mais qui ???

Jolie coïncidence, j'ai appris, alors que je lisais les deux tomes de la BD, qu'une adaptation cinématographique, avec Karin Viard dans le rôle de Lulu, allait prochainement sortir sur les écrans. Il me tarde de voir comment l'émotion et la pudeur de cette aventure seront retranscrits à l'écran !