jeudi 19 juin 2014

Apiday

 
 
Du 19 au 21 juin, l'Union Nationale de l'Apiculture Française organise les Apidays, journées nationales de l'abeille.
 
L'occasion pour moi de parler ici de ce petit insecte dont l'existence est vitale pour la planète et pour l'homme. Trop souvent prise pour une guêpe, elle fait peur à bon nombre de personnes qui n'hésitent pas à les tuer. Pourtant ces gentilles travailleuses qui nous offrent par ailleurs leur délicieux miel, pollinisent 80% des plantes à fleur du monde, contribuant ainsi à la sauvegarde de nombreuses espèces végétales. Espèces sans lesquelles serait peut-être menacé l'homme... et pourtant, l'abeille est en voie de disparition. « Si l’abeille venait à disparaître, l’homme n’aurait plus que quelques années à vivre », prophétisait déjà Einstein…
 
Voilà, tout ça pour vous dire que je fais partie des personnes qui défendent quotidiennement le sort de nos pauvres abeilles, je milite sans cesse auprès de mon entourage, pour leur protection. Beaucoup des personnes que je connais les craignent effectivement, les prenant justement pour des guêpes, quitte à les écraser. Je leur fait donc mon petit speech pro-abeille et leur explique comment les reconnaître par ces quelques critères basiques :
 
- Une abeille est plutôt "ronde" et joliment velue comme une peluche sur l'avant de son corps. On dirait d'ailleurs qu'elle porte une petite capeline de fourrure (alors qu'une guêpe est mince, longue, sans fourrure et aux rayures jaune et noir plus prononcées).
- Une abeille n'en a absolument rien à faire de toi, sa principale préoccupation est de butiner, alors elle ne viendra pas t'embêter (alors qu'une guêpe est systématiquement autour de toi quand tu manges dans ton jardin).
- Il faut savoir qu'une abeille va te piquer uniquement si elle se sent en danger, alors si elle vole autour de toi, ne gesticules pas dans tous les sens en faisant des moulinets avec tes bras et en vociférant, restes tranquille. Et puis son dard est en forme de hameçon, donc quand elle te pique et qu'elle s'envole, cela lui arrache l'abdomen et elle meurt (c'est horrible non ?), alors qu'une guêpe peut piquer plusieurs fois.
 
Avec mes petits moyens, sachant qu'il y a des ruches près de chez moi, je fais en sorte de mettre dans mon jardin des fleurs qui leur plaisent, j'envisage même de transformer ma petite pelouse toute moche en prairie de fleurs sauvages, une sorte d'éco-jardin qui accueillerait également les papillons dont certaines espèces ne sont pas non plus à la fête !
 
Donc, par pitié pour les abeilles, pour la sauvegarde de la nature, de la planète, de l'homme, prenez soin de nos jolies abeilles !


Dans mon jardin :

 

3 commentaires:

  1. Flûte j'avais écris un commentaire mais j'ai obtenu un message d'erreur... Je disais que nous avons construit un abris à insecte et que nous avons la joie de constater qu'il y des pensionnaires dès cette année : des osmies - abeilles solitaires, des trous sont bouchés de terre.
    Tes photos sont superbes. Une année j'ai fais des fuseau de lavande, appelé aussi quenouille. C'est décoratif et ça sent bon !

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    1. Merci Françoise ! J'envisageais également de mettre une maison à insectes, mais apparemment il faut la placer sud-ouest, et notre jardin n'est pas dans cette orientation. Vous en avez construit une vous-mêmes ? Comment l'avez-vous faite, ça m'intéresse du coup !

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  2. On a trouvé les explications sur un site, je chercherais et je te dirais ça. On a récupéré des planches de palette pour la structure. Une moitié de tronc qui servait de socle pour maintenir debout le sapin de noël est maintenant dans l’abri avec des trous que mon compagnon a fait dedans, c'est ce qui semble le plus plaire aux abeilles solitaires. Je dois encore couper quelques branches de mon bambou et en faire un petit fagot. On a aussi fait un fagot de brindilles, un fagot de branches plus grosses provenant de la taille de notre haie. On a ramassé des pommes de pins lors d'une balade, une poignée de foin ramassé au bord d'un champ. Nous avons juste acheté une brique dans laquelle des trous ont été fait, ajouté un pot de fleur à l'envers pour y mettre le foin, aussi acheté un morceau de tôle pour protéger le bout du toit, tout le reste est trouvé, récupéré. Je t'enverrai une photo sur ton adresse email. On s'est posé la même question pour l'orientation, il aurait fallu mettre l’abri à insecte au milieu de notre terrasse si on avait respecté l'orientation. On aime bien nos amis les insectes mais pas à ce point, on préfère les observer de loin. Cela a l'air de tout de même plaire, dès la première année. Si l'abri est dos à un mûr et que le mûr est en majeur partie ensoleillé, ça va je pense.

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