mercredi 4 juillet 2012

Improbables librairies, improbables bibliothèques !

"Lors de l’introduction de nouvelles technologies, il est de bon ton d’opposer l’ancien et le nouveau, de pronostiquer l’écrasement de l’un par l’autre.


Tant il est probable que l’automobile ait tué la calèche, l’électricité la bougie, Internet le Minitel, la carte postale et l’industrie du disque (ainsi de suite)… le numérique serait en passe de tuer… le livre ?

Valérie Mathey, Sarah Feuvrier et Gérard Picot de la Fête du livre jeunesse de Villeurbanne sont en passe de ridiculiser ce schéma de pensée éculé en le prenant à rebours… Avec une simple page Facebook : Improbables librairies, improbables bibliothèques.

Lors du lancement de la page en avril 2012, ils n’avaient pourtant d’autre ambition que de partager leur goût du livre, le charme d’innombrables lieux de lectures, de découvertes et de rencontres que sont les librairies et les bibliothèques.

L’intention était purement anodine, récréative, généreuse. C’est sans doute pour cela qu’elle a suscité un tel enthousiasme. Le fait est que deux mois plus tard, la page Facebook compte près de 17.000 fans (and still counting). Si le mot buzz possède la moindre once de sens, c’est ici qu’il doit être employé.

Les marques, les stars et les politiques reconnaissent déjà Facebook comme le formidable catalyseur de centres d’intérêts qu’il est. Peut-être parce que l’on considère qu’il en est tout le contraire, le livre est absent des réseaux sociaux. C’est un raisonnement fautif réparé par Improbables librairies, improbables bibliothèques. Elle met à jour un engouement vivace et surtout universel : les fans viennent des quatres coins du monde, likent et partagent les posts. Loin d’une idée désincarnée du livre, la page donne à voir. Chaque jour, des photographies et des dessins qui mettent en scène les librairies et les bibliothèques pour ce qu’elles sont : des endroits exceptionnels qui intriguent, attirent, étonnent. Des lieux qui disent le monde.

A l’heure où d’aucuns estiment que l’on peut se passer des libraires et des bibliothèques parce après tout, on a Internet, des hotspots et des Ipad, le travail de Valérie Mathey, Sarah Feuvrier et Gérard Picot envoient un signal clair : book’s not dead !"

ça se passe par ici !

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