Lectures à venir

J’ai craqué pour quelques bouquins, alors que j’ai encore une PAL haute comme moi sous le coude (est-ce bien raisonnable ?)…

Alors que je regardais, comme chaque semaine, le classement des meilleures ventes de livres de l’Express, je vois, catapulté directement en première place dudit classement, un livre dont le titre m’a fait flasher : "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi". Ce titre percutant pour moi, m’a fait le même effet que lorsque j’ai vu pour la première fois "Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates" (au passage, si vous ne l’avez pas lu, je vous le conseille vivement, cela fait déjà quelques mois que je l’ai lu, et j’y pense encore bien souvent tant il m’a marquée)… Je me dis de suite qu’il me faut ce livre, et décide d’aller jeter un œil sur le net pour voir tout de même de quoi cela parle, sans même remarquer qu’il est de Katherine PANCOL (ce qui m’aurait tout de suite mis la puce à l’oreille sur son contenu…).

Et qu’apprends-je ? Que ce livre au titre peu banal est la suite des excellents "Les yeux jaunes des crocodiles" et de "La valse lente des tortues" que je suis en train de lire ! Chouette ! Alors que, étant dans la dernière partie du deuxième opus, et ignorant qu'il y aurait une suite, je m’apprêtais psychologiquement à dire au revoir à tous ces personnages auxquels je m’étais tant attachée... je vais avoir la joie de retrouver Joséphine, Marcel, Josiane, Henriette, Iris, Hortense, Zoé, Shirley, Gary, Philippe, Antoine ( ?....) ! Quel bonheur, j’aurais eu un petit pincement au cœur à refermer le deuxième tome, et j’apprends qu’il y a un sursis !

"Le goût des pépins de pomme" est le deuxième ouvrage pour lequel j’ai craqué. Pareil, une entrée toute récente dans le classement des meilleures ventes, un titre qui m’interpelle également, un résumé qui me donne envie de me plonger dans cette histoire :

"A la mort de sa grand-mère, Iris apprend qu'elle hérite de la maison de famille en lieu et place de sa mère et de ses tantes. Bien décidée à refuser cet héritage, elle se donne quelques jours pour revoir les lieux, et prendre une décision.
Au fil de la visite et des jours qui passent, elle découvre le charme de la vieille maison, son "odeur de pomme et de vieilles pierres", le passé qui ressurgit dans les confidences de Mr Lexow, le vieil instituteur, découvre les amours contrariées de ses tantes, et renoue avec Max, un garçon d'autrefois, aussi sauvage qu'elle peut l'être. Elle comprend qu'elle n'hérite pas seulement d'une maison, mais d'une histoire familiale.
Sur le thème de l'héritage et du poids du passé, une saga sur trois générations de femmes où se mêlent bonheur et tragédie, humour et gravité, dans le goût de massepain des pépins de pommes d'autrefois. Un livre d'une grande sensibilité".

Enfin, j’ai craqué pour un genre que je n’ai pas l’habitude du tout d’acheter (je laisse ce privilège à mon Philou qui en est fada) : une bande dessinée, "Vents dominants" … La lecture du résumé m’a séduite :

"François passe quelques jours de vacances chez ses parents, à la mer. Il est accompagné de sa femme, de son fils et de sa fille. Il est tendu dès l'arrivée. Son frère est là aussi avec sa femme et leur fils. Les vacances, ce sont les retrouvailles. Les repas qui trainent sous l'ombre du parasol. Les longues discussions. La pêche, les balades, les après-midis à la plage. Les retrouvailles ce sont aussi les souvenirs qui remontent...les disputes entre les enfants et les grands aussi. Les incompréhensions. François ne se sent pas à sa place. S'énerve. Se sent injustement incompris. Se stresse... Sa femme ne le reconnaît pas...
C'est une bande-dessinée sur la famille. Comme on la connait finalement tous. Et c'est bien. Parce qu'elle nous dit l'essentiel. Elle fait passer un message que l'on oublie souvent, pris que nous sommes par la vie, les soucis.
C'est une bande-dessinée qui touche forcément. Tant par le texte tout simple mais profond. Par les images qui font passer énormément d'émotions. Par les gestes que l'on y voit. Et par ce qui n'est pas dit, pas dessiné et qui pourtant est là, en filigrane...important."


Je crois que je vais être obligée de mettre de côté la "vieille" PAL qui m’attendait (Un roman français de Frédéric Beigbeder, La mort heureuse (le premier livre d’Albert Camus), Où on va papa ? de Jean-Louis Fournier et Dans le café de la jeunesse perdue de Patrick Modiano.... pour me jeter sur les écureuils de Central Park, pas le choix !!!

Comment faire pour rendre le temps extensible ???