lundi 21 mai 2012

Epices du monde...

Je vais faire un peu de pub ! Je "connais" Olivier Roellinger car c'est un "voisin de Cancale" qui s'est rendu célèbre par son grand talent culinaire et sa "Maison de Bricourt", son art de marier à la perfection mets et épices du monde... Tout bon malouin ou cancalais connaît Monsieur Roellinger... Désormais, il a sa boutique d'épices Intra-Muros : un véritable trésor, un coffre de corsaire où l'on peut dénicher des épices précieuses, rares, délicates...



J'ai bien entendu craqué sur ce très joli moulin à poivre qu'il fallait bien évidemment alimenter ! Personnellement, je sale très peu les plats que je cuisine, en revanche, un tour de moulin de très bon poivre  ensorcelle les papilles (c'est mon avis personnel, d'autres détesteront et préfereront la saveur du sel...). J'ai donc voulu découvrir ces quelques variétés de poivre dont un que je vous recommande fortement : le "Poivre des Mondes". Il est subtil, parfumé, délicat. Petit conseil, ne pas l'intégrer dans le plat au moment où il cuit ou mijote mais tout à la fin au moment de servir. L'une des meilleures associations de ce poivre à mon avis : un tour de moulin sur des noix de Saint-Jacques fraîches juste cuites comme il faut... Un régal !


Du coup, cet air de "retour des Indes" m'a donné envie de relire la saga de "Ces Messieurs de Saint-Malo", cette très belle quadrilogie (d'ailleurs, je n'ai que les trois premiers tomes !) de Bernard Simiot comptant l'épopée des Carbec : "Seul de tous les petits commerçants de Saint-Malo, Mathieu Carbec, dont les grands-parents vendaient naguère de la chandelle, a eu l'audace d'acheter trois actions de la Compagnie des Indes orientales que vient de fonder Colbert. Ce sera le point de départ d'une grande saga familiale au moment où la bourgeoisie maritime se rue à la conquête des piastres, des charges et des titres nobiliaires. Négociants, armateurs, corsaires ou négriers, les Carbec, parmi tant d'autres, se lanceront sur toutes les mers du globe, sans se soucier de savoir si leurs écus ou leurs fleurons sentent trop les épices ou la traite, la ruse ou la fraude... Le rebondissement de multiples situations, le foisonnement de personnages où se détachent d'admirables portraits de femmes, la présence permanente de l'histoire, font de Ces messieurs de Saint-Malo un grand roman d'aventures et d'amours qui est aussi un grand roman de société." - Source Fnac
Je me souviens avoir adoré cette saga, il y a déjà quelques années bien tassées, non seulement parce que l'écriture est agréable mais surtout parce qu'il s'agit d'une fresque historique dépeignant "mon" Saint-Malo, ma terre, mes racines...

1 commentaire:

  1. Tu me donnes envie avec ton tour de moulin. Je suis comme toi, j'évite de saler car je suis une miss sel et remplace par quelques tours d'un mélange d'épices bio "bio pour tous les jours" ou d'herbes fraîches. Les saint Jacques ça me fait saliver , miam

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