samedi 28 janvier 2012

Mon "bébé" d'encre et de papier...

J'y avais mis le point final il y a presque trois ans, pensant l'avoir terminé, et j'ai décidé d'en faire une ultime relecture au cas où il y aurait encore quelques coquilles. Et puis il y a eu la construction de la maison, l'emménagement, les travaux, les aménagements déco puis la routine. Il est resté au fond d'un tiroir, je n'y avais plus touché, je n'avais pas fini ma relecture, je l'avais presque oublié.

Je l'ai ressorti durant les vacances de Noël, me décidant à terminer cette relecture afin de me dire enfin "c'est fini". J'ai bien fait de m'y replonger : il y avait encore des fautes de frappe, de syntaxe et de ponctuation.

Enfin, je l'ai fait lire à une personne de confiance qui me connaît suffisamment pour savoir ce que j'ai traversé, mais pas assez pour ne connaître que la partie visible de l'iceberg. Elle connaissait uniquement la surface car seuls mes très proches connaissaient la profondeur de l'histoire. J'ai eu un retour très positif, elle m'a dit avoir été "happée" par l'histoire, à tel point d'avoir eu du mal à lacher le manuscrit et d'être pressée d'arriver à la fin, pour savoir... Elle a été très touchée par ce qui en ressortait principalement : la dûreté de l'histoire et le puissant amour qui se dégageait de ma relation avec mon mari. Elle a été touchée par les sentiments qui émergeaient des mots : la souffrance, la douleur, le désespoir, mais aussi la légèreté, l'humour, la sensibilité, la sérénité... Ce sont effectivement les qualificatifs qui décrivent le mieux la trame de l'histoire. Niveau littéraire, elle m'a dit que la plume s'affirmait au gré du récit. Le début est timide, comme si je m'excusais d'écrire, puis la plume se délie, se dénoue, s'envole, s'affirme et devient fluide comme si je prenais de l'assurance au fur et à mesure que j'écrivais. Cela dit, ce n'est pas de la grande littérature, loin de là !

Ce manuscrit de 200 pages, c'est cinq années de ma vie. Il évoque le combat douloureux que j'ai vécu, les années de souffrance que j'ai traversées, mais le mot "fin" ouvre la voie de la sérénité et du bonheur enfin atteint, même si "tu n'est jamais venu"...

J'en fait quoi maintenant ? J'essaie de l'envoyer à des éditeurs spécialisés dans les livres de type "témoignage", "vécu", "psycho" ? Mais est-ce que ça intéressera quelqu'un ? Je l'édite de manière personnelle via un site dédié à cet effet, en quelques exemplaires, juste pour moi et mes proches ?

6 commentaires:

  1. Je suis emue de lire cet article.. le titre est si ..clair... Pourquoi ne pas essayer une publication?
    fonce...
    Je pense à vous si souvent..
    Becots..
    LaNAdj

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  2. moi aussi je pense pareil
    fonce
    Carole

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  3. +1!!! Oh oui fonce!!! En tout cas moi j'aimerais beaucoup beaucoup le lire!!! :)
    Mille bizzz
    Adeline

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  4. Publie-le : Je suis en "fin de parcours". Je ne serais pas la seule à être intéressée, j'en suis certaine. Je n'ai jamais vu de livre sur ce sujet. Je vois par ton blog que tu es une dévoreuse de livre, cela t'irais bien de passer de l'autre côté. Bonne chance.

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  5. Régulièrement, sur la blogoshère des PMette, la question d'une vie sans enfant se pose avec rarement des réponses ou même des témoignages. Je pense que ce récit aurait tout à fait sa place... Et si tu ne trouves pas un éditeur pour le publier, l'idée d'un site dédié est excellente... Je serais heureuse pour ma part de le découvrir...
    Pauline

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