vendredi 29 novembre 2013

Un bijou poétique, doux et cristallin....





Les amants parallèles. Vincent Delerm : sur le dixième titre de l'album, Hacienda, à 3'57''... il y a ça :

Ouais c'est spécial parce qu'en fait elle ressent pas la nécessité de commenter les choses
Elle a pas besoin de revenir sur une soirée et d'parler des gens qui étaient là
Elle peut très bien juste mettre sa tête contre la vitre du métro, elle regarde le tunnel et voilà
Une fois elle a confondu un dauphin avec un requin, au fond de l'eau
Elle m'a dit d'aller voir un dauphin qui dormait et c'était pas un dauphin
Par contre oui il dormait et ça c'était bien
Et c'est-à-dire qu'elle est persuadée que pour faire un trajet de vingt minutes, on peut mettre dix minutes
Et ça, ça fout un bordel pas possible
Des fois elle regarde un peu un match avec moi j'aime bien
Le matin la position quand elle dort, on dirait une petite fille dans un dessin animé japonais
Au début j'avais l'impression
Et en fait non j'crois pas...

... et c'est beau.

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