samedi 31 mai 2014

De l'inutilité de ce lieu ?


Il y a quelques heures, sous l'impulsion d'un coup de déprime, j'ai écrit des choses tristes, j'ai écrit mes doutes, mes interrogations, ma légitimité à raconter ici les petites banalités de ma vie. Après coup, j'ai voulu supprimer cet article, mais comme deux lectrices sympathiques m'ont laissé un gentil message, j'en supprime simplement le contenu. Et je reste ! Ok, on écrit beaucoup pour soi, mais on écrit aussi, malgré tout, pour le partage, et ce lieu est avant tout un lieu de partage, c'est en tout cas ce que je veux en faire, au-delà de cette impression d'être narcissique et de ne raconter que des choses qui me semblent insignifiantes...
 



 

mardi 27 mai 2014

Hommage à mes profs !

Je ne me souviens plus par quel vagabondage de ma pensée, je me suis récemment prise à me souvenir de quelques profs qui ont marqué ma jeunesse, et je me suis dit que j'aimerais beaucoup les revoir aujourd'hui, qu'à l'époque, je n'ai pas su apprécier comme il le fallait leur "talent", que c'est maintenant que j'aimerais pouvoir me rattraper en discussions à bâtons rompus avec eux. Oui, ces profs, je les ai admirés, ils m'ont apporté énormément et c'est sans doute grace à leur enseignement et à leur personnalité que j'ai pu, entre autre, forgé ma propre personnalité, ma culture, ma maturité, mais c'est maintenant, avec le recul, que j'aurais aimé pouvoir approfondir leurs enseignements. Leur souvenir m'évoque celui de ma tante écrivain avec laquelle il est malheureusement trop tard pour échanger... C'est idiot, quand on est jeune, on ne se rend pas forcément compte de la chance que l'on a de pouvoir cotoyer certaines personnes, on est insouciant, on ne saisit pas l'importance de certaines rencontres, et c'est des années plus tard qu'on regrette de n'avoir pas su faire de ces rencontres des moments plus priviégiés.

Ces profs à la pédagogie originale, à l'approche des jeunes intelligente, à la grande culture, et au grand désir de transmettre cette culture furent au nombre de 4. J'ai bien entendu eu d'autres profs sympas tout au long de mes jeunes années de lycéenne, mais ces 4-là ont eu un impact particulier sur moi.
 
Je vous les présente !
 
Tout d'abord, ma prof d'économie de terminale : Nathalie U.
Elle était jeune, je crois même qu'elle démarrait sa carrière d'enseignante, cela lui donnait un capital sympathie au-dessus de la moyenne ! Elle était en effet plutôt cool, très souriante mais savait rester ferme et connaissait bien, enseignait bien sa matière. D'ailleurs, elle m'a fait aimer l'économie ! J'ai à son sujet une petite anecdote rigolote : c'était quelques années après mon bac, 3 ou 4 ans peut-être ? Je marchais dans la rue et je croise une jeune femme. Nous nous reconnaissons, on se fait donc la bise, salut ça va ? ça va et toi ? Ben oui tout va bien... "Qu'est-ce que tu deviens ?" qu'elle me demande, et moi : blablablablabla, et pendant mon blablablablabla, je n'avais qu'une pensée en tête : "mince alors, je la connais, mais qui c'est ? Une ancienne copine ?" Scrogneugneu, impossible de remettre un nom, un lieu, une situation, n'importe quoi, sur ce visage ! En plus, elle me faisait parler mais ne me laissait pas lui poser de questions ! Tout à coup elle me propose d'aller prendre un thé chez elle, c'est à un pâté de maison, on papotera. J'y vais, petit appart de célibataire très cool, elle nous sert un vrai thé à la menthe, à la marocaine, sur des poufs à même le sol. Déco orientale, chicha dans un coin de la pièce, elle s'allume une clope, un pote à elle arrive, il rentre de voyage, on discute vacances et puis je dois y aller en fait, car ce petit intermède n'était pas prévu dans mon emploi du temps journalier bien qu'il soit fort sympathique !
Je sors de chez elle, je marche, je marche, et tout à coup je me frappe le front : "punaise, je viens de papoter comme avec une vieille copine avec ma prof d'éco de term !!!".
J'étais à la fois catastrophée de ne pas m'en être aperçue, de ne pas l'avoir reconnue et de ne pas avoir pu lui dire franchement que je ne "la remettais pas" ! A ma décharge, elle avait beaucoup changé physiquement mais cela n'excuse pas mon comportement !
 
Mon prof de philo de terminale : Joël V.
J'étais persuadée que j'allais aimer la philo, il ne pouvait en être autrement ! Je n'ai pas été déçue du voyage avec ce professeur vraiment atypique. Déjà, il faut savoir que j'étais en terminale G. Oui oui, une terminale technique, donc a priori à cent mille lieues des matières "nobles". Des lycéens de terminale G ne pouvaient être qu'une bande de clampins qui étaient arrivés là car aucune terminale A, B, D ou autre S n'avait voulu d'eux. Il avait donc coutume de nous appeler "bande de G". Au début je trouvais cela un peu méprisant. Finalement, venant de lui, cela avait un petit côté affectueux, surtout quand il s'est rendu compte que cette bande de G n'était pas si béniouioui qu'il le pensait ! J'ai passé une fabuleuse année et doit même avouer avoir cartonné, m'offrant le luxe d'une très belle moyenne en philo qui m'a valu les félicitations de Monsieur V. et même un petit cadeau : une petite chouette en coquillage car la chouette est le symbole de la philosophie. Kitch, mais touchant !
 
Ma prof de français : Corinne A.
Je crois que c'était également en terminale. Quelle chouette année de lycée ! Madame A. était une prof de français très très cool et qui avait un don pour vous faire aimer tous les écrivains et vous faire apprivoiser la dissertation, le résumé et autre commentaire de texte ! Je me souviens que nous passions de longs moments avec elle à discuter des choses de la vie, à entrer dans des débats passionnants où chacun pouvait s'exprimer librement. C'était grisant d'avoir une prof qui permettait à de jeunes fougueux avides de vie de discuter de tout !
 
Ma prof d'Espagnol de BTS : Colette P.
Le summum ! une prof complètement habitée par son amour de la culture hispanique. Les cours avec elle n'étaient pas des cours ordinaires : sa pédagogie mêlait musique, expositions, art, poèmes, ce qui était relativement rare à l'époque où l'enseignement était vraiment traditionnel. Aujourd'hui, on trouve cela normal, mais pas de mon temps ! Plus que l'espagnol en lui-même, c'était tout ce qu'elle mettait autour que j'aimais : Rigoberta Menchu, Pablo Neruda, Gabriel Garcia Marquez... Je me souviens comment elle sortait précautionneusement ses disques 33 tours de leur pochette pour le poser délicatement sur le tourne-disque et nous faire écouter de la musique péruvienne. Je me souviens aussi que beaucoup d'élèves se moquaient d'elle et que cela me hérissait car je trouvais ce manque de respect déplacé, mais elle, elle s'en fichait, elle était dans son monde. Je sais ce que sont devenus les professeurs dont je vous ai précédemment parlé, mais d'elle, je ne sais rien, je ne retrouve aucune trace et pourtant, c'est surtout elle que j'aimerais pouvoir revoir, car c'est un peu elle qui m'a ouverte aux autres cultures et qui m'a donné une ouverture au monde.
 
Merci Colette, Corinne, Nathalie et Joël. Je pense souvent à vous, vos enseignements m'ont aidée à devenir adulte et me servent encore aujourd'hui...

dimanche 25 mai 2014

Mes cahiers d'adolescente

Durant mes années d'adolescence, j'ai noirci des pages et des pages de cahiers, à l'encre noire ou bleu des mers du sud selon l'humeur... J'ai noirci de nombreux cahiers d'écolier, toujours les mêmes, ceux avec les tables de multiplication en quatrième de couverture. J'y écrivais mes états d'âme, des poèmes, des nouvelles, de petites histoires sans prétention, ma petite vie sans prétention : mes désirs, mes tristesses, mes joies, mes colères, mes sentiments d'amitié ou d'amour, ma détresse parfois, mon incompréhension du monde et des adultes de temps en temps, mes doutes, mon manque de confiance en moi, ma timidité, mon romantisme...
 
Ces cahiers étaient mes journaux intimes, des journaux intimes sans cadenas et que je ne cachais même pas puisque je les rangeais tout simplement dans le tiroir de mon petit bureau rustique. En fait, je n'avais rien à cacher, ces mots couchés sur le papier étaient simplement moi ou les histoires que je créais dans ma tête et dans mon coeur.
 
Un jour, j'ai tout déchiré et tout jeté. Je ne saurais expliquer pourquoi, je ne m'en souviens pas. J'ignore pour quelle raison j'ai eu ce coup de folie de détruire tout ce que j'avais consciencieusement écrit au fil des mois, des années et que j'avais d'ailleurs bien écrit car sans vouloir me vanter, j'ai le souvenir que mes écrits étaient relativement littéraires.
 
Aujourd'hui, je regrette amèrement de ne plus avoir aucune trace de ces écrits. Quelle tristesse de ne rien avoir conservé... Qu'il m'aurait plu, à 45 ans, de pouvoir relire mes pensées de 15 ans et de me replonger dans mes souvenirs de jeune fille en fleur...

jeudi 22 mai 2014

Escapade-flash à Fougères !

Qui connaît Fougères ?
 
Son château médiéval, le plus grand d'Europe, son Beffroi, le plus vieux de Bretagne, sa forêt magnifique, son église Saint-Léonard où j'ai fait ma communion, sa rue de la Pinterie qui monte qui monte qui monte (ou qui descend qui descend qui descend), sa célèbre marque de chaussures JB......, son couvent des urbanistes où petite fille, j'ai découvert la musique classique, son quartier médiéval, son magnifique jardin public, sa rue des Feuteries où j'aimais, petite fille, me rendre aux "Galeries Parisiennes", un incroyable "bazar" où l'on trouvait de tout, ce qui me fit dire un jour que quand je serai grande, je serai marchande de bazar !...
 
Mais aussi, ma soeur, mes nièces, mes petites-nièces, mon petit-neveu, la ville dans laquelle j'ai vécu entre 7 et 13 ans. Court petit week-end mais beaucoup de plaisir à le passer en famille et à passer quelques moments dans la cité où j'ai vécu mes années de petite fille et où ma soeur, son mari, leurs filles et leurs petits-enfants vivent toujours. De brefs mais bons moments qui font du bien au coeur.







lundi 19 mai 2014

Carnet de belles phrases # 15


"Ce que j’appelle réfléchir : je dévisse ma tête, je la mets sur une étagère et je sors faire une promenade. À mon retour la tête s’est allumée. La promenade dure une heure ou un an."

La grande vie, Christian Bobin
 
 
pour illustrer cette belle phrase, The Pilgrim de Magritte (1966)
 
 


lundi 12 mai 2014

Petite souris pour petit garçon !

Pour qu'Axel, mon petit-neveu, ne soit pas jaloux de la poupée que j'ai faite pour sa petite soeur, je lui ai confectionné en deux temps trois mouvements une souris rigolote qui n'a pas froid aux yeux en arborant de jolis boutons à tête de chat sur sa robe !




dimanche 11 mai 2014

Projet couture

Quand ma Maman et moi faisons du shopping, on ne s'achète pas de vêtements mais du tissu ! Oui, vous comprenez, c'est beaucoup trop simple d'acheter des fringues toutes faites, autant se faire suer à se les fabriquer soi-même, c'est tellement surfait le prêt-à-porter !!!
 
Trêve de plaisanterie, j'ai déniché ce petit tissu léger noir à petites moustaches, très tendance, pour me faire une robe légère d'été. Bon ben... au boulot !

lundi 5 mai 2014

Joli mois de mai...


Une naissance a eu lieu ce week-end à quelques encablures de ma fenêtre de cuisine ! C'est un petit gars ! Je reste chaque année émerveillée par ce beau spectacle que nous offre la nature !





vendredi 2 mai 2014

Ma table basse # 13




Ma Maman bretonne est en vacances à la maison en Alsace pour trois semaines !
A quoi voit-on qu'elle est là ?

- deux magazines bio
- un tricot en court avec une laine très très fine et un petit point ajouré très très compliqué
- un bon polar en cours de lecture !