lundi 29 avril 2013

Maissiat : éblouissante révélation musicale solo



Maissiat, l'ex chanteuse du groupe Subway sort un album solo absolument magnifique. De très jolies balades au piano qui rappellent, pour certaines, par la musicalité et l'intonation de la voix, la sublime Françoise Hardy. L'album "Tropiques" est enchanteur avec ses dix titres très poétiques, et surtout (enfin, ceci est mon avis tout à fait personnel), le titre "Soûle" dont voici un extrait des paroles :

(…) soûle soûle soûle / j’ai sous le voile un double diabolique / un visage étranger / soûle soûle soûle / j’ai sous l’évier de la prose en opale / des rêveries nacrées / des rêves nécrosés / des envies tyranniques / j’ai des idées bancales / des élans pacifiques / des océans des océans / des rêves olé olé / des amours angéliques auréolés / couronnés d’arsenic désarçonnés (…)

Mais le mieux, c'est de l'écouter !



dimanche 28 avril 2013

Mère et fille !

Ma petite Maman bretonne est en villégiature alsacienne pour 3 semaines !
Trois semaines pour profiter de sa présence, faire de la couture ensemble, se balader et la chouchouter ! Cela faisait deux ans qu'elle n'était pas venue à la maison, et malgré sa santé fragile, sa fatigue et les mille kilomètres de trajet elle a émis le souhait de revenir passer quelques jours chez nous en Alsace. Cela fait plaisir de profiter de sa présence et de voir son bonheur d'être entourée !


Déjà à l'oeuvre entre couture et tricot  (et en grande réflexion) ! ... Telle mère, telle fille !!!

mardi 23 avril 2013

Décapage, fait de la critique littéraire... en BD !

C'est une idée qui m'a énormément séduite : faire de la critique littéraire avec de la bande dessinée !

La revue littéraire Décapage l'a fait, le résultat est vraiment sympa, et je ne résiste pas à l'envie d'en parler ici !

Allez faire un petit tour sur le site, et... enjoy ! La pause de décapage


dimanche 21 avril 2013

L'écume des jours

L'écume des jours de Boris Vian est sans doute le livre le plus extraordinaire que j'ai jamais lu ! Il est longtemps resté, en marge de mon blog, sous l'intitulé "Mon livre préféré", avant d'être remplacé par Le coeur cousu de Carole Martinez, mais il n'en demeure pas moins au sommet de mes lectures.

Je l'ai lu pour la première fois à l'âge de 14 ans, puis il est resté durant des années sur ma table de chevet. C'est un livre que j'ai du lire, allez, à la louche, une cinquantaine de fois. Les feuilles sont jaunies, froissées et il est plein d'annotations au crayon de bois. L'édition que j'ai date de 1978, relativement ancienne donc. En fait, je sais qu'avant de passer entre mes mains, ce livre avait déjà été lu par ma soeur et mon frère, et peut-être d'autres personnes !



Si j'en parle aujourd'hui, c'est parce que son adaptation cinématographique sortira sur les écrans le 24 avril, et que je viens de lire une interview d'Audrey Tautou qui y interprète le rôle de Chloé. Interview qui m'a interpellée car elle parle du livre de Boris Vian en des mots que j'aurais moi-même pu dire, et à l'époque où elle a lu ce livre pour la première fois, elle a ressenti les mêmes émotions que moi !
"J'ai lu L'écume des jours à 14 ans, cela a été un choc... Le livre correspondait au bouillonnement et aux questionnements de mon adolescence : je désirais une vie extraordinaire, dans le sens premier du terme. Je voulais croire au prince charmant, à l'amour idéal. Ce qui m'a attirée dans ce roman, c'est aussi la fantaisie explosive de Boris Vian, son anticonformisme, son surréalisme. La routine de la vie est bousculée, poétique, tout semble permis."

Moi aussi, quand j'ai lu L'écume des jours à 14 ans, j'ai imaginé qu'une vie extraordinaire pouvait être possible, et j'étais pleine de rêves et d'envies de choses incroyables ! Quelque part, j'ai conservé un peu de cette âme-là, car j'ai toujours des rêves plein la tête et le coeur, et même s'ils ne sont, bien souvent pas réalisables, cela ne me frustre pas, contrairement à ce que me disent beaucoup de gens, mais bien au contraire, cela m'enthousiasme, nourrit mon imagination et me transporte !

Concernant l'adaptation cinématographique, je me suis dit qu'il fallait être sacrément gonflé pour oser s'attaquer à l'oeuvre de Vian, et réussir à transposer au cinéma l'onirisme, la fantaisie et la poésie de l'histoire ! Mais d'après ce que j'ai vu dans la bande-annonce, le résultat de Michel Gondry a l'air pas mal du tout et il semble surtout avoir respecté le travail de l'écrivain.

Et puis j'aime beaucoup l'affiche !

vendredi 19 avril 2013

Une journée avec Philli !

Sur une idée de Sandrine, du blog Mes promenades, et pour me livrer un peu plus, voici à quoi ressemble une de mes "journée-type" en semaine :

5h05 : le radio-réveil se met en route. J'émerge, mais bien souvent, je suis déjà réveillée depuis longtemps. Eh oui, je souffre de troubles du sommeil pas drôles du tout, surtout quand c'est, au moment où je dois me lever, que je me rendormirais bien ! Quelques paroles échangées avec mon Philou (bonjour, ça va ? Bien dormi ?), un petit bisou, et hop debout, direction la salle de bains, puis, petit-déjeuner. Mon petit-déjeuner est un moment sacré, c'est pourquoi j'y passe beaucoup de temps (et pourquoi je me lève si tôt aussi !), j'aime démarrer ma journée par ce moment de calme et de détente qui me permet également de lire le journal chaque jour.



6h30 : après avoir rangé un peu la maison, vidé le lave-vaisselle et préparé mes affaires, je prends la route. C'est parti pour 50 kilomètres, accompagnée par France Inter ou l'un ou l'autre CD selon l'envie ! La première partie de mon trajet est très agréable, je traverse campagnes et forêts et en belle saison, j'ai la chance d'apercevoir de nombreux animaux : chevaux, moutons, vaches, lapins (oui oui, aux abords d'une maison forestière devant laquelle je passe, il y a souvent des petits lapins !), cigognes, biches, chevreuils et même un faisan, ce matin-même ! C'est un de mes petits plaisirs de la journée que de croiser le chemin de ces petits bêtes ! Par contre, pas simple à photographier de la voiture, je n'ai donc pas de preuves, mais je suis certaine que vous me croyez sur parole !



Entre 7h15 et 7h30 selon la circulation, j'arrive au boulot. Je travaille sur ce très beau site constitué de bâtiments en briques rouges, construits en 1888 et destinés à être un site militaire. Au début des années 90, ils ont été réhabilités en campus, mais l'architecte a conservé l'âme originelle des locaux, ainsi que la cheminée d'origine :

Avant du site (cette photo n'est pas de moi, mais je ne connais pas le crédit !)


arrière du bâtiment (celle-ci est de moi !)


Une journée "traditionnelle" dans mon job, consiste en la gestion quotidienne d'une scolarité de Masters Universitaires : suivi des étudiants, interface avec les enseignants, réponse aux demandes d'informations... En ce moment, l'activité est orientée sur la réalisation des plannings 2013/2014, de l'organisation des sélections des étudiants, de l'organisation des soutenances, des jurys... Début septembre, ce sera préparation des rentrées, établissement des contrats et conventions de formation... Et entre tout ça, il y a des réunions, de la gestion d'équipe, du suivi de projets...



12h00 : si je ne sors pas pour un déjeuner entre amie(s) ou collègue(s), si je n'ai pas une réunion de travail ou un jury (cela arrive fréquemment entre midi et deux) et si je ne vais pas à la médiathèque (ce qui est l'une de mes "pauses-plaisir" régulière), je déjeune dans mon bureau (un petit truc vite fait à réchauffer, un plat surgelé, une soupe, une salade ou un reste de petit plat préparé la veille au soir par mon Philou), et je lis. Je me mets dans ma bulle et je décompresse.



16h00 : si je n'ai pas une réunion de travail ou un jury (ce qui arrive de temps à autre après 16h00), je quitte le bureau, et c'est reparti pour la route en sens inverse !

Entre 16h45 et 17h00 selon la circulation (et s'il y a un accident sur l'autoroute, cela peut même atteindre les 18h00, voire 19h00, c'est déjà arrivé mais c'est rare), je retrouve mon nid douillet, mon Philou et mes activités : blogs, lecture, écriture, couture, tricot, films... mais aussi : lessive, repassage, ménage... A la belle saison, on sort les vélos et on arpente la jolie campagne où nous vivons, ou on fait une grande marche, ou plus simplement, on fait terrasse-chaise longue-bon bouquin !

19h00 : petit apéro ! ce n'est pas systématique mais ça arrive régulièrement ! C'est un petit moment convivial que l'on aime beaucoup mon Philou et moi. On papote, on papote ! A la belle saison, c'est sur la terrasse, sinon, c'est devant C à vous. C'est aussi souvent à ce moment que l'on joue un peu de guitare, que l'on décide du programme du soir...

Ensuite c'est dîner, film ou balade, mais parfois, on traîne à table en refaisant le monde !

Nous sortons très peu, et de toute façon, entre mes troubles du sommeil, mes levers très (trop) matinaux, la fatigue des trajets et le stress du boulot, je ne tiendrai pas le coup physiquement !

Voilà comment se déroulent à peu près, mes journées en semaine. Bon, ce n'est pas figé hein, il y a parfois des imprévus : courses, coiffeur, docteur, dentiste, déplacements professionnels, formations... bref, la routine quoi ! Je vous rassure, on a quand même les week-ends et les vacances pour avoir une vie plus palpitante !

jeudi 18 avril 2013

7 ans...

"L'enfantement n'était pas seulement une torture physique, mais une peur attachée comme une pierre à une joie intense. Les mères savaient la mort déjà à l'oeuvre dès le premier souffle de leur enfant, comme accrochée à leur chair délicate. Souviens-toi que tu es poussière !
J'avais encore son parfum sur les mains, la douceur de sa peau au bout de mes doigts, l'empreinte de sa tête sur mon épaule. La peau fine de mes seins, où toutes mes humeurs se déversaient soudain par jets, allait se déchirer comme tissu, mon être éclaterait bientôt tant mon corps débordait de tendresse et de lait.
Ô ce vide en mes bras comme un creux en mon âme !
Et, pour la première fois, Dieu ne m'était d'acune aide.  [...] J'ai tenté de prier pour combler la solitude immense. Mais rien ne venait à bout d'une peine trop grande pour tenir tout entière en mon corps, pour tenir tout entrière en cette petite pièce ou dans l'infime paysage qu'encadrait ma fenestrelle. Il me semblait que la forêt elle-même n'aurait pu contenir ce désert-là."

Carole Martinez
Du domaine des Murmures


lundi 15 avril 2013

Granville : attention, pépite !!!


Granville, ce n'est pas qu'une charmante ville normande évoquant pour moi quelques souvenirs de jeunesse, c'est aussi le nom d'un jeune groupe originaire de Caen, dont on entend parler depuis quelques mois sur la toile, notamment par le succès de leur titre "Jersey", où comment faire d'une île anglo-normande, un succédané d'exotisme hawaïen !

Leur album "Les voiles" est sorti en février dernier et c'est une vraie pépite !

Un album à la pop romantique, aux accents américains ou yéyés et au goût de diabolo-menthe ou de banana-split ! Un petit air teenager et un souffle de fraîcheur qui donnent justement envie de mettre les voiles, de partir entre potes à bord d'une Fiat 500 décapotable, direction l'Italie et de danser sur une plage autour d'un feu de camp ! (tiens, ça rappellerait presque le voyage en Italie de Lilicub !). Perso, j'ai eu l'impression sur certains titres, d'entendre le timbre de voix de Muriel Moreno du groupe Niagara ou celui de France Gall époque twist  !

Allez, assez de bla-bla, et courrez l'écouter (le petit clip ci-dessous est un petit mix de quelques titres de l'album) ! En plus, avec le printemps qui vient enfin d'arriver, ça met la banane !






samedi 13 avril 2013

Belles phrases # 7

"Vous savez, d'avoir chez soi un rayon de livres de poésie, je pense que cela devrait être préconisé comme hygiène mentale. Combien de fois j'ai remarqué, lors de mon existence de travailleur, de l'impression parfois d'avoir perdu sa journée pour gagner sa vie... Eh bien il suffisait de rentrer chez soi, de sortir au hasard presque, un livre d'un bon poète et d'ouvrir ce livre au hasard et de lire un poème ou une phrase ou parfois un seul vers même, et c'était comme si une bouffée d'air frais et de lumière m'était donnée !"

Georges-Emmanuel CLANCIER
La grande librairie - 11 avril 2013


Pour illustrer cette belle parole, j'ai choisi mon poète préféré, Arthur Rimbaud...

jeudi 11 avril 2013

Etonnants Voyageurs - Edition 2013

Moi, la malouine de souche, la passionnée de lecture et la non moins férue de littérature dite "d'aventure et du voyage", voilà de bien nombreuses années, faute à mon exil alsacien, que je n'ai pu profiter de ce très beau festival littéraire, sis à Saint-Malo, "ma" Cité Corsaire !

Il se pourrait bien que cette année, le vent tourne et que je mette les voiles, direction ma chère Bretagne pour deux-trois jours, et que ce rapide aller-retour tombe, ô joie, durant les 3 jours du festival ! J'espère vraiment que cela va pouvoir se faire, car je me réjouis déjà d'y voir de nombreux auteurs que j'affectionne particulièrement.

L'affiche du festival, est quant à elle encore une fois magnifique ! Cette année, elle est signée par le créateur new-yorkais d'origine nigériane Olalekan JEYIFOUS.


Et puis ce très bel édito de Michel le Bris, Président du Festival :

Comme une vague grossissant à toute vitesse, qui menace de tout emporter sur son passage… Nous voici entrés dans la zone des tempêtes – et la première urgence est moins de savoir de quoi demain sera fait que de se repérer, déjà, dans la tourmente, de décrypter de quoi est fait notre aujourd’hui.

Le monde qui vient… Nous l’annoncions, nous avons exploré, année après année, quelques-unes de ses multiples facettes. La création du festival, en 1990, qui portait en sous-titre : « quand les écrivains redécouvrent le monde », n’avait pas d’autre objectif. Nous guidait cette conviction, à rebours des modes littéraires de l’époque, vouées pour l’essentiel à la contemplation de leur nombril, ou au maintien en état de survie d’avant-gardes en coma dépassé, qu’il y avait urgence à ce que la littérature française retrouve, elle aussi, les voies du monde, qu’en chaque époque de mutation ce sont les artistes, les écrivains qui donnent à sentir, à voir, à lire l’inconnu du monde qui vient.

Futile, la littérature, dans pareil maelström ? Au cœur de tout. Les sciences humaines, les unes après les autres, entrent en crise – en tous les cas, s’interrogent sur elles-mêmes. Et toutes – faut-il s’en étonner ? – retrouvent face à elles la littérature, et sa capacité à dire l’inconnu du monde. Autrement dit, se trouvent conduites, non seulement à se remettre en cause, mais à repenser, les puissances de la littérature. Enfin ! pourrions-nous dire : c’est le combat de notre festival. Ce sera donc le thème de cette nouvelle édition : « le monde est un roman ».

Crises, convulsions, terribles crispations, vertiges de destruction, prodigieux enfantement de monstrueuses mégapoles, surgissement de nouvelles générations d’écrivains et de cinéastes imposant d’autres sons, d’autres rythmes, d’autres voix : l’Afrique surgit sur la scène du monde, qui entend prendre sa place dans le siècle qui commence. Et l’Amérique, un roman ? Résolument, pour son incroyable capacité, depuis toujours, à se fictionner dans l’immédiateté et à réinventer sans cesse ses mythes fondateurs. Dans ses romans, dans ses films, dans ses séries TV, plus que jamais, l’Amérique est une légende.

L’Afrique qui vient

L’édition d’Étonnants Voyageurs à Brazzaville, en février dernier, en complicité avec Alain Mabanckou, aura été à bien des égards enthousiasmante. L’Afrique est entrée en mouvement, dont témoignent spectaculairement de nouvelles générations d’écrivains et d’artistes, qui mettent à mal nos discours convenus : nous voulions un événement littéraire donnant à voir et à entendre cette « Afrique qui vient », en train de prendre sa place dans le monde, qui entre en dialogue avec le monde, une Afrique rassemblée dans la diversité de ses expressions : pari tenu, nous semble-t-il. Mais comment ne pas en proposer le meilleur, au public du festival de Saint-Malo – et que se prolonge, s’approfondisse le dialogue entre ses acteurs et les écrivains présents, venus du monde entier ? Au programme : zoom sur l’Afrique du Sud, véritable laboratoire d’une Afrique en devenir, et un focus sur l’extraordinaire effervescence créatrice du Nigéria.

L’Amérique est une légende

En regard, cette année, l’Amérique. Où tant d’écrivains africains vivent aujourd’hui – y compris francophones. L’Amérique qui nous fascine, à commencer par ceux qui s’acharnent à décréter moribond, ou évanoui, le « rêve américain », ou dénoncent, chanson connue, son « impérialisme culturel ». L’Amérique à Saint-Malo, en cette année de réflexion, car elle pose, nous pose, par sa capacité à fictionner le monde, une question essentielle sur les puissances de la littérature – et du cinéma. Comment dire l’Amérique aujourd’hui ? Pléiade d’auteurs venus d’Outre-Atlantique pour en débattre. Avec David Simon, « l’homme le plus en colère de la télévision » (The Atlantic Monthly dixit), auteur de la série culte The Wire (Sur écoute), et qui publie un superbe Baltimore. L’Amérique est une légende : occasion, au passage, de célébrer la naissance d’Hollywood, il y a tout juste un siècle, avec son grand historien, Kevin Brownlow, de s’interroger sur la permanence du western en compagnie de Bertrand Tavernier, de revisiter l’histoire, avec Charles Mann, et Pekka Hamalainen dont L’empire comanche aura été un de nos coups de cœur, de revenir sur le rapport de l’Amérique à la frontière, et la notion de « melting pot ».

Étonnants Voyageurs dans l’année mondiale de la littérature

Dire le monde qui vient : nous sommes entrés il y a 2 ans dans une Word Alliance regroupant les 8 plus grands festivals littéraires du monde – et c’est de la part de nos partenaires un signe de reconnaissance qui nous va droit au cœur. Notre projet : la circulation d’auteurs, la mise en réseau d’initiatives. Dont la première précisément est le lancement de débats à l’échelle du monde sur les enjeux de la littérature aujourd’hui. Ces « World Writers’ Conferences », ont été lancées lors du festival d’Edimbourg, en août dernier et se prolongent de festival en festival. 15 festivals de par le monde s’y sont associés, en sorte que l’on peut parler d’une « Année mondiale de la littérature ». Et nous nous y impliquons avec force, en plaçant ces débats à notre tour au cœur de notre festival. Nous avons commencé à le faire : ces débats, à Brazzaville, en février dernier, ont été de grande qualité, qui ont pris des allures «d’états généraux de la littérature africaine».

Afrique, Amérique, année mondiale de la fiction, et puis, bien sûr, tous les rendez-vous habituels : Étonnants Voyageurs, cette année encore, au cœur du monde qui vient.

Michel LE BRIS Président d’Étonnants Voyageurs

Et pour faire un tour sur le site d'Etonnants Voyageurs, c'est dans mes sites favoris, à droite !

mardi 9 avril 2013

Sous le figuier

Il a l'air beau ce film... Je pense qu'il va me plaire.

Mais surtout.... Surtout.... J'aimerais beaucoup avoir le même chapeau que la petite fille ! Si vous en voyez un un jour, dites-moi où !!!





dimanche 7 avril 2013

Un bain de graines !

Le soleil commence à pointer le bout de son nez mais les températures sont toujours relativement polaires en ce début d'avril ! Nos petits amis à plume commencent à trouver leur subsistance dans la terre, mais compte tenu du froid, cela ne doit pas vraiment les nourrir correctement. Alors, comme nous ne souhaitons plus leur remettre de pain de graisse aux graines pour assurer leur pitance, car en cette saison, ils doivent commencer à se ré-habituer à subsister par eux-mêmes, nous avons tout de même remis quelques simples graines à leur disposition. Ce petit rouge-gorge a semblé y prendre grand plaisir car, plutôt que de rester sur le bord de l'écuelle et de picorer, il s'est carément vautré dedans ! Ce fut un vrai petit moment de plaisir car l'écuelle servait également de balançoire à ce petit "plumes d'hiver" ! Trop mignon !



samedi 6 avril 2013

Acte civique

Tout au long de l'année, des gens irrespectueux polluent nos villes, nos villages et nos campagnes. Quelle honte que de jeter par la fenêtre de sa voiture, son emballage de fast-food, ou bien de vider sur le bord de la route, le cendrier débordant de mégots de sa voiture, ou encore de laisser dans un fossé sa vielle batterie qui a rendu l'âme ! Bah oui, soyons crus, c'est bien chiant de devoir aller à la déchetterie ou de conserver ses menus déchets en attendant de trouver une poubelle ou tout simplement d'arriver chez soi pour les jeter ! Je suis très dure avec cela car c'est quelque chose qui m'horripile. Merde alors, est-ce bien sorcier de respecter la propreté des lieux, tout simplement de respecter ses concitoyens ? Bah non, c'est bien plus simple de balancer ses ordures n'importe où !

Dans les villes, des personnes, que je trouve courageuses et valeureuses, effectuent chaque jour, la sale besogne de ramasser les saletés de leurs congénères, et je n'approuve pas tellement cette phrase que j'ai déjà entendue : "bah quoi, ils sont payés pour ça, et qu'ils s'estiment heureux d'avoir du boulot !". Ok, grâce aux pollueurs, ils ont un emploi, mais tout de même, quel mépris de réagir ainsi, quel dédain envers ces hommes et ces femmes qui "ramassent la merde des autres" (oui, je suis très crue aujourd'hui, mais comment ne pas l'être face à des goujats ?).

Dans les campagnes, il n'y a personne pour le faire et nos forêts, nos prairies, nos fossés, nos prés, sont petit à petit encombrés de détritus. Alors, quand le Maire de notre minuscule commune de quelques 186 habitants lance un appel aux bonnes volontés pour aider à nettoyer le ban communal, nous n'avons pas hésité une seconde. Mon Philou l'avait déjà fait l'an dernier, tout seul car je travaillais ce samedi-là. Cette année, nous l'avons fait à deux, enfin pas tous seuls hein, avec toutes les bonnes âmes du village qui ont également répondu présent à cet acte civique.

Nous étions donc une petite vingtaine ce matin à 8h30 devant la mairie puis nous nous sommes dispersés par petits groupes sur les diférents secteurs du ban, ratissant méticuleusement chaque mètre carré de terrain, n'hésitant pas à nous enfoncer dans les buissons de ronces pour en extraire les déchêts. J'aurais du compter le nombre de bouteilles et cannettes que j'ai ainsi ramassé, mais pas que. Dans les immondices lâchement abandonnés dans notre belle campagne, on trouve tout et n'importe quoi, ma hantise étant de tomber sur des seringues, des capotes ou pire... un cadavre !

En tout cas, ce fut vraiment chouette car c'est toujours sympa de revoir les habitants du village et de faire la connaissance d'autres personnes, et puis c'est bien d'être actif dans la vie de sa commune et de participer à ce genre d'acte civique. Au final, la remorque du tracteur et le pick-up étaient remplis de sacs de déchêts, et on s'est tous retrouvés, Alsace oblige, autour d'une bière et d'une paire de knacks !





vendredi 5 avril 2013

Riche journée !

J'ai eu la chance, grâce à mon travail et au futur concours que je vais passer, de passer une première journée de formation à l'ENA, l'Ecole Nationale d'Administration. Une première journée sur le thème des fondamentaux de la Fonction Publique, dirigée par un Magistrat qui a su captiver son auditoire toute la journée durant ! Un enrichissement intellectuel donc, mais pas que, puisque l'ENA est une magnifique Institution mélangeant architecture moderne et ancienne, sans parler du prestige du lieu ! A midi, j'ai déjeuné avec mes collègues au restaurant du Musée d'Art Moderne et Contemporain, mitoyen de l'ENA. Bref, une journée belle et dense dont je ressors enrichie. Il me tarde d'y retourner pour la suite de la formation !






mercredi 3 avril 2013

Pantin désarticulé ?

... Non : Ange dormeur de Tilda en préparation pour l'anniversaire prochain de quelqu'un qui m'est très très cher, qui a, a priori, passé l'âge (à 79 ans !) de se voir offrir une poupée de chiffon, mais à qui cela fera, j'en suis certaine, très très plaisir ! Allez, je retourne à mon ouvrage !

lundi 1 avril 2013

Mes bonheurs de mars...




Retrouver une belle (et vieille) photo de ma grand-mère maternelle / Réussir un déliceux rizotto / Recevoir un magnifique bouquet de fleurs d'une de mes étudiantes et être émue par ses compliments "vous êtes une perle et vous êtes précieuse" / Se faire un apéro dînatoire à base de petites tartines grillées avec mon Philou / Etre très touchée par le film Intouchables / Revoir une amie pas vue depuis longtemps et déjeuner Thaïe avec elle / Apercevoir une vingtaine de biches en train de manger dans une clairière en lisière de forêt, sur fond de soleil levant, se dire qu'un tel spectacle sur le chemin du travail est le plus beau bonheur de la journée / Revoir et surtout ré-entendre "mon Philibert" après son absence hivernale et se dire que le printemps arrive tout de même / Passer une belle soirée au gala des diplômés et admirer les magnifiques robes de soirée / Voir le dernier volet des aventures d'Edward et Bella / Recevoir un joli coup de téléphone de mon filleul / Savourer une journée de congé en semaine et en profiter pour traîner au lit, bouquiner, écrire, regarder des Tim Burton... / Me réjouir à l'idée d'avoir prochainement deux jours de formaiton à l'ENA / Réserver mes billets de train pour aller à Saint-Malo le mois prochain / Savoir Maman heureuse à l'idée de venir passer quelques jours chez nous en mai ///