vendredi 30 novembre 2012

Le tableau



Il y a quelques semaines, j'ai regardé un magnifique film d'animation : Le tableau.

Il s'agit d'un dessin animé français de Jean-François Laguionie, sorti en 2011 sur les écrans. L'histoire belle et poétique est une vraie leçon de vie, on y croise l'amour, l'amitié, l'intolérance, la justice, le respect, la haine... tous les sentiments qui font une société, et d'ailleurs, ce tableau dont il est question, est le reflet de la société.

L'histoire : dans un tableau inachevé par son peintre, vivent trois sortes de personnages : les "Toupins" (colorés, terminés, parfaits, à qui il ne manque aucun détail), les "Pafinis" (personnages non terminés, à qui il maque deci-dela, qui un détail, qui une couleur...) et les "Reufs" (simples esquisses). S'estimant supérieurs car ils sont parfaits et que le peintre les a terminés, eux, les Toupins règnent en maîtres sur la communauté, possèdent le pouvoir et rejètent sans vergogne les Pafinis, pauvres hères bannis qui ne méritent pas de les côtoyer. Quant aux Reufs, n'en parlons même pas, ils se font littéralement écrasés par ces puissants sans coeur. Pensant que si le peintre revenait terminer son oeuvre, chacun pourrait vivre en paix et en harmonie, Ramo (un Toupin rejeté par les siens car amoureux d'une Pafinie), Plume (un Reuf désireux de ramener à la vie son ami Gom injustement broyé par les Toupins) et Lola (une Pafinie rêvant de liberté et de découverte), décident de sortir du tableau et de partir à la recherche du peintre. Un monde nouveau les attend où ils croiseront d'autres personnages et où ils vivront d'incroyables aventures. Retrouveront-ils le peintre ? Réussiront-ils à réintégrer leur tableau d'origine ? Le tableau pourra-t-il être fini ? La petite communauté y vivant retrouvera-t-elle la paix ? Claire et Ramo pourront-ils enfin s'aimer au grand jour ?

Je n'en dévoilerai pas plus car, si ce n'est déjà fait, regardez ce magnifique film, et surtout, faites-le voir à vos enfants, c'est une magnifique ôde à la tolérance, une allégorie de la vie, une leçon de respect, une incitation à lutter contre le racisme et le rejet de celui/celle qui est différent. Ce film est également une oeuvre d'art à lui tout seul, les couleurs sont magnifiques, les dessins originaux, les décors splendides (on se retrouve même à Venise le temps d'une scène). Je n'avais jamais entendu parler de ce film avant de voir qu'il passait à la télévision, et je trouve vraiment dommage qu'il n'ait apparemment pas attiré les foules ni fait parler de lui lorsqu'il est sorti, car ce film est bien plus intéressant, beau et formateur que de nombreux dessins animés qui font le buzz. Il a cependant eu de nombreuses nominations, dont celle du César du meilleur film d'animation en 2012 (le prix est finalement revenu au Chat du Rabbin de Joann Sfar qui est également un excellent film d'animation), mais n'a obtenu qu'un seul prix, le Prix SACEM pour la meilleure musique originale de film.

Bref, j'ai passé un excellent moment devant mon écran, j'ai ri, j'ai pleuré, j'ai tremblé, j'ai surtout été très touchée par la Beauté (je mets un B majuscule car j'appelle cela de la beauté à l'état pur !), la poésie et la leçon que l'on en retire. A noter également : mon coup de coeur pour les Reufs Plume et Gom et pour la fin du film qui m'a enchantée !

jeudi 29 novembre 2012

J'y crois pas !




Ben non j'y crois pas ! Qu'apprends-je ? Alors que le film Populaire sort sur tous les écrans de France, j'apprends qu'il a fallu aller chercher en Belgique et en République Tchèque, des figurants sachant taper à la machine à écrire avec les dix doigts et sans les regarder...

Aurais-je manquer un appel à figurant, THE casting auquel j'aurais du être ? Car oui, votre serviteuse a une authentique propédeutique de sténo-dactylo, à l'ancienne s'il vous plait ! Il me semble que je ne suis pas encore un dinosaure (quoi que...), et pourtant, je dois sans doute faire partie de la dernière génération ayant appris la dactylo. J'ai en effet commencé (autrefois) mes études de secrétariat, en apprenant à taper sur une machine à écrire mécanique, avec les dix doigts et le cache dessus pour ne rien voir. Il y avait la représentation d'un clavier géant au tableau, et la prof nous montrait les lettres avec une baguette. Voilà comment j'ai appris, et il fallait aller de plus en plus vite.

Donc oui Romain (bien que tu n'y sois pour rien dans le fait que j'ai loupé un quelconque casting), j'aurais sans doute (certainement ? Sûrement ? Assurément ?) fait une parfaite figurante d'un concours de dactylo, moi qui ait vécu à l'époque, les probablement dernières épreuves de vitesse de dactylo, à souffrir sur les dures touches mécaniques, à s'en casser les ongles...

Dommage (soupir). La réalité est bien là : je n'ai pas passé de casting qui m'aurait peut-être permis d'être figurante dans un film dont le sujet me parle... Soit... Tant pis... Mais quand même, malgré mon immense déception, je trouve vraiment chouette de faire, à travers ce film, un hommage à ces petites mains de l'ombre qui tapent, tapent, tapent, tapent.

Aujourd'hui, je ne tape plus sur une machine à écrire mécanique, mais j'ai conservé ma bonne vieille méthode de frappe, ce qui ne manque pas de surprendre, voire d'épater régulièrement mes collègues (surtout quand je tape en les regardant et leur parlant en même temps !).

P.S. : preuve que je devais être prédestinée à ces études-là, déjà toute petite fille, j'aimais taper sur la vieille machine à écrire de mon grand-père que papa avait récupérée. Qu'est-ce que j'ai pu m'amuser avec cette machine, je faisais des lettres, des coupons, des bons ! Où est donc passée cette machine à écrire aujourd'hui ? Je ne le sais pas, elle n'est plus chez Maman... Quels regrets, comme j'aurais aimé conserver ce magnifique objet qui fut pendant des années mon jouet favori !

Elle ressemblait en tous points à celle-ci :


mercredi 28 novembre 2012

Un Big jet plane "à ma façon"


Avertissement 1 : contrairement aux apparences, ceci n'est pas une vidéo-gag (quoique, j'ai tout de même un certain sens de l'humour, donc...)

Avertissement 2 : ceci est filmé en conditions de vie réelle et avec un simple appareil photo. L'image et surtout le son sont donc de qualité "home made"

Bon, j'espère qu'Angus et Julia Stone ne m'en voudront pas trop d'avoir massacré leur titre, mais c'est une chanson et une mélodie que j'aime beaucoup et j'avais vraiment envie de l'apprendre à la guitare. J'ai donc, comme d'habitude, essayer de bidouiller un truc à ma sauce, et comme le ridicule ne tue pas (tiens, j'ai lu ceci il y a peu de temps chez quelqu'un que j'aime beaucoup !) j'ose mettre en ligne mon interprétation très personnelle et un peu fouareuse (passages d'accords interminables -j'ai du mal avec le DO à cause de mes petits doigts-, couacs, guitare non accordée avant le morceau et voix chevrotante). Après tout, je n'ai pas la prétention de devenir une musicienne hors pair, je fais ça juste pour le plaisir, parce que ça me plait (même si je souffre toujours autant le martyre au niveau du majeur gauche dont la peau est déjà tombée au moins cinquante fois et qui est en sang !). Allez, un peu d'indulgence Mesdames et Messieurs, n'oublions pas que cela ne fait que six mois que je m'y suis mise, en dilettante et en bidouillant toute seule dans mon coin ! Merci !

lundi 26 novembre 2012

250 films en moins de 3 minutes !

Un passionné de cinéma, Jonathan Keogh, a relevé un défi incroyable : regrouper dans une vidéo de 2 minutes 30, les extraits des 250 plus grands films de l'histoire du cinéma.

Cela donne ceci, cela va très vite, les reconnaîtrez-vous tous ?




Si vous séchez, vous pouvez toujours retrouver la liste de ces 250 films en cliquant ici

samedi 24 novembre 2012

Enjoy...

crédit photo : Catherine Dambreville



Le Prix des lecteurs de l'Express est lancé ! Je vais à nouveau tenter ma chance cette année. Même si, comme l'an passé, je ne me fais pas beaucoup d'illusion quand je vois le niveau des candidats sélectionnés, l'exercice me plait beaucoup et c'est le principal !

Je dois donc écrire une chronique sur un des livres de la rentrée littéraire. Après moults hésitations, mon choix s'est finalement porté sur "La vérité sur l'affaire Harry Québert" de Joël Dicker (qui, faute d'avoir été le lauréat du Goncourt a tout de même obtenu celui des lycéens). Me reste plus qu'à lire ce pavé ! J'ai dégaîné mes mini Post-it et mon carnet de notes et advienne que pourra !

Je dois en parallèle, encore terminer la lecture de "Maléfices" de Maxime Chattam et deux romans empruntés récemment à la médiathèque et dont je reparlerai plus tard...

Ma devise pourrait bien être celle-ci :

mardi 20 novembre 2012

Bientôt 2013 !



Eh oui, le temps file à une allure pfiou !

Voici donc arrivé le temps du changement d'agenda ! Et en la matière, je ne fais pas les choses à moitié, je suis même du genre plutôt compliquée/maniaque/bizarre/... Oui, en fait, il me faut deux agendas.

Le premier me sert à noter tous mes rendez-vous, mes réunions, enfin tout ce qui fait le quotidien de ma vie professionnelle et privée. Je mets tout dans le même, ce qui m'a d'ailleurs récemment valu de vivre une situation quelque peu gênante lorsqu'avec un collègue prof, nous devions l'autre jour convenir d'une date commune. Il était à côté de moi et j'ouvre donc mon agenda. En gros, en rouge, à la date du vendredi à 16h, on ne voyait que ça : "gynéco" ! Quand j'ai vu ça, j'ai essayé de cacher le mot avec ma main en faisant genre "j'ai pas vu que t'avais vu" pour finalement me dire "bah après tout, qu'est-ce que ça peut faire hein ?" !

Donc si je note le privé et le professionnel dans le même agenda, vous vous demandez très certainement à quoi peut bien servir le deuxième... Et c'est là que je me dit que je suis vraiment une grande malade des carnets où je note tout, c'est que dans ce deuxième agenda, j'y note chaque jour :

- la température (extérieure hein, pas la mienne) du matin quand je me lève
- la température (extérieure toujours hein) du soir quand je me couche
- le temps qu'il a fait
- les films que j'ai vus
- les petits détails de rien qui ont eu lieu dans ma journée (genre j'ai un rhume, je suis patraque, j'ai été de mauvais poil, les voisins m'ont emmerdée, j'ai mangé tel truc que j'ai bien aimé, le sèche-linge était en panne...)

Vous me direz que cela ne sert à rien. Effectivement... Sauf à assouvir ma curiosité lorsqu'un jour je me demande bien quand est-ce qu'il avait commencé à neiger l'année dernière... Où quand mon Philou me demande "tu te rappelles il y a deux ans, on a eu - 20 un jour, c'était quand déjà ?" ou encore "mince, le sèche-linge est mort, on l'avait déjà fait réparer pourtant, c'était quand ?"....

Et là, vous vous demandez pourquoi je ne note pas ça AUSSI dans l'agenda des rendez-vous ?
Ben parce qu'il n'y a pas assez de place dans les cases !

J'ai une vie passionnante n'est-ce pas ?

samedi 17 novembre 2012

Petite Aurélie

Aurélie Cabrel est la fille de… Francis Cabrel !


 
En même temps, je trouve cela somme toute relativement réducteur de parler de "fille de" ou de "fils de" lorsque l'on parle de M, Arthur H, Thomas Dutronc, Ours ou Kiddo… Après tout, s'ils ne prennent pas le patronyme de leur célèbre parent, nous faisant à coup sûr savoir de quelle lignée ils viennent, qui saurait qu'Ours est le fils d'Alain Souchon ou Kiddo la fille de Zabou Breitmann ?

Car après tout, cette descendance se fait illustrement remarquer par son talent propre sans qu'il n'y ait besoin d'avoir quelque appui ou soutien familial derrière : chacun a son identité musicale et son univers personnel et a beaucoup de talent.

Quand j'ai vu qu'Aurélie Cabrel avait sorti un album, j'ai été piquée par la curiosité et je dois dire que ma curiosité n'a pas été déçue et bien au contraire récompensée ! Un univers relativement électrique, des mélodies pertinentes, des paroles percutantes et des petits airs de Zazie ou Clarika dans les intonations et le style musical.

C'est, je trouve, une belle réussite, une belle découverte ! J'ai été complètement charmée par le talent de la jeune femme et l'intégralité de l'album. Une petite préférence toutefois pour deux titres : "Dix doigts demain" chanté en duo avec Esthen, réalisateur de son album, et "Oserais-je", qui a donné son titre à l'album, et dans lequel elle se pose des questions sur la vie, l'amour, la solitude et le désespoir. Et pour le petit clin d'œil, c'est papa qui s'est mis au ukulélé sur la version studio du titre "J'ai cherché".

Allez vite l'écouter ! Désolée, je n'ai pas trouvé le titre "Oserais-je" sur le net. De toute façon, le mieux, c'est d'acheter l'album !


vendredi 16 novembre 2012

Sad Sam

Ma petite lady des mers, Samantha Davies, a démâté hier soir au large de Madère. Elle n'est, heureusement pas blessée, mais la course autour du monde s'arrête là pour elle... Dommage, je trouve tellement admirable ce qu'elle fait que cela me fait vraiment de la peine pour elle.

Bon ben, la course va se poursuivre entre "testostéroniens" !!!

jeudi 15 novembre 2012

Pause-déjeuner

Ma pause-déjeuner ressemble très souvent à cela : un en-cas mangé sur le coin de mon bureau en bouquinant. J'aime bien déjeuner seule, m'isoler un instant et me plonger dans la lecture, essayer de trouver un petit moment de calme et me faire ma petite parenthèse à moi au milieu du tumulte. Pas toujours facile quand on travaille à plusieurs dans un bureau et avec des horaires décalés, mais j'arrive bien à me déconnecter et à plonger dans mon univers livresque du moment.

Aujourd'hui, c'était bagel saumon/crème/ciboulette et Muze !


samedi 10 novembre 2012

L'Everest de la mer...

Bretonne d'origine et avec la mer dans le sang, mon exil alsacien ne m'empêche pas de continuer à apprécier la voile et plus particulièrement les grandes courses.

Le départ du Vendée Globe aux Sables d'Olonne, terre natale de mon papa disparu trop tôt, a eu lieu ce jour, et avec lui, ont ressurgi un flot de souvenirs... Nous avions en effet assisté ensemble à des départs et des arrivées de cette célèbre course autour du monde sans assistance et sans escale. Je me souviens plus particulièrement d'avoir été présente au bord du quai en 1993, quand Philippe Poupon, arrivé bon dernier et bien après tous les autres concurrents pour avoir démâté et reconstruit un grément de fortune lui permettant d'arriver tout de même à bon port alors que la foule en liesse  présente à l'arrivée du vainqueur et de ses poursuivants avait déserté  le port, nous laissant le privilège et la joie d'accueillir, comme il le méritait, ce héros des mers. Ces petites virées vendéennes en terre parternelle étaient également l'occasion de respecter un rituel culinaire : se régaler de sardines grillées et patates vapeur au beurre et à la fleur de sel, sur le port, face à la mer...

Aujourd'hui, vingt participants ont pris le départ, à 13h02, de cette folle course autour du monde. Vingt participants dont une femme, et là, mon côté féministe refait surface et mes encouragements vont tout naturellement à Samantha Davies, la petite "lady de la mer". En bonne fille du bord de mer que je suis, je vais bien entendu suivre cette course.

Allez Sam, je suis avec toi, bon vent, et à dans trois mois pour ton, je l'espère, retour triomphal en terre vendéenne !

vendredi 9 novembre 2012

Lire, écouter, découvrir...

C'est fou tout ce que l'on peut découvrir en lisant la presse ou les blogs, et notamment en matière musicale. En très peu de temps, j'ai ainsi découvert Lescop grace à La Blonde, Ewert and the two dragons (j'en reparlerai) grace à Lisa, et puis tout plein d'autres choses grace aux magazines et aux blogs !

Voici aujourd'hui un groupe dont j'ai entendu parler il y a déjà quelques mois déjà, il s'agit de Granville :

La Normandie c'est pas la Californie, mais ça y ressemble. Granville, groupe de pop naïve en français basé à Caen, chante une adolescence tantôt sauvage et souvent rêveuse. Rappelant aussi bien le yéyé français des années soixante (France Gall, Françoise Hardy...) que la pop garage américaine (Best Coast, Tennis..), Granville s'écoute les pieds dans l'eau, le regard vers le large, comme en vacances (source : leur site )

C'est frais et entraînant, ça replonge un peu dans l'enfance et l'adolescence tout ça non ? (c'est marrant, j'ai parfois l'impression d'entendre des intonations à la Niagara ("t'emmener avec moi, t'emmener avec moi, t'emmener avec moi..."), mais ça c'est mon côté "je trouve toujours des ressemblances partout"). Et franchement, ce clip, n'est-il pas juste sublime ?

jeudi 8 novembre 2012

Coïncidence artistique

L'autre jour, un prof vient me demander un câble de raccordement pour relier son ordinateur portable au vidéoprojecteur de la salle de cours où il souhaitait projeter un Powerpoint. Comme j'avais deux-trois trucs à lui dire, plutôt que de lui donner le câble et de le laisser se débrouiller, je l'accompagne dans la salle et m'occupe des branchements tout en discutant avec lui. Vidéoprojecteur allumé, câble branché, ordi allumé, je me retourne pour voir si la projection sur l'écran fonctionne et là, je vois son arrière-plan de bureau et... coup de foudre ! On a tous une photo ou une image que l'on aime bien mettre en arrière-plan, mais vraiment, sur la sienne, j'ai flashé (tout en me disant qu'il avait beaucoup de goût !). Je me suis dit que ça devait être une illustration de bande dessinée : une très belle vague dont j'aimais beaucoup les contours et les couleurs. Je n'ai pas osé lui demander ce que c'était et je suis repartie avec cette jolie image en tête.

Le soir à la maison, j'ouvre le journal comme chaque jour et commence à en lire les pages Culture, quand tout à coup, que vois-je ? Je vous le donne en mille, l'illustration sur laquelle j'avais eu un coup de coeur le matin même ! Je n'en croyais pas mes yeux, c'était un article sur le peintre japonais Hokusai dont une quarantaine d'oeuvres sont actuellement exposées au musée des arts asiatiques de Guimet à Paris et dont l'oeuvre la plus célèbre s'intitule "Sous la grande vague", l'oeuvre de l'arrière-plan de mon prof du matin !

J'ai trouvé vraiment étonnant de découvrir cette illustration le matin même, de ne pas la connaître, de ne l'avoir jamais vue, de la trouver extraordinairement belle, de ne pas oser demander ce que c'était, et le soir, d'en découvrir l'origine !



Katsushika Hokusai (1760-1849), connu plus simplement sous le nom de Hokusai, ou de son surnom de «Vieux Fou de la peinture», est un peintre, dessinateur spécialiste de l’ukiyo-e, graveur et auteur d'écrits populaires japonais. Son œuvre influença de nombreux artistes européens, en particulier Gauguin, Van Gogh et Claude Monet, voire le mouvement artistique appelé japonisme. Il signa parfois ses travaux, à partir de 1800, par la formule Gakyōjin, « le Fou de dessin ». Il est parfois vu comme le père du manga, mot qu'il a inventé et qui signifie à peu près « esquisse spontanée ».

La Grande Vague de Kanagawa (1831) est la première des 46 estampes composant les Trente-six vues du Mont Fuji, l'une des oeuvres majeures d'Hokusai.
Source Wikipedia
 
Moi qui suis particulièrement sensible à l'art et la littérature japonais depuis quelques mois, y voit là une belle occasion d'en découvrir encore un peu plus, et de manière totalement impromptue, à la culture japonaise !

mardi 6 novembre 2012

Cette fille est incroyable !



J'avais d'abord écouté son concert du 24 octobre à l'Olympia en live sur France Inter avant de découvrir que l'on pouvait aussi en voir les images sur le net !

Camille a, je trouve, une incroyable présence, prestence sur scène, elle est entière, passionnée, drôle, sérieuse, pro et a une voix tour à tour cristalline, rauque, douce, dure... Franchement, j'aurais aimé y être ce soir-là, cela devait être très émouvant d'assister à ce grand spectacle, car je trouve qu'il s'agit bien d'un spectacle avec une mise en scène et un éclairage superbes et une belle complicité avec ses musiciens (pas mal d'ailleurs les musiciens !), mais d'ailleurs, l'un d'entre eux ne serait-il pas son compagnon Clément Ducol ? (on sent une certaine tendresse dans les regards et les gestes...)

Si vous souhaitez l'écouter, cliquez ICI c'est du bonheur du début à la fin, une fin très émouvante d'ailleurs, le dernier titre, a priori improvisé de la veille et peu répété m'a donné la chair de poule, très bel hommage à son papa musicien décédé cet été (oui, ton papa aurait été fier de toi Camille...)
Encore et toujours, je le répète à chaque fois, mais Camille, j'en suis fan de la première heure ! (et dire qu'elle ne passe pas à Strasbourg :-(

vendredi 2 novembre 2012

Pieces of happiness..

Quelques jours de congés à la maison bien attendus, et l'occasion de :

Lire (surtout le matin au lit !)...


Ecouter de la bonne musique...


Jouer de la guitare et travailler d'arrache-pied "Big jet plane" d'Angus et Julia Stone...


Ressortir des bouts de tissus et rubans et préparer deux petites surprises pour mes filleuls...


Manger des sushis...


Boire un bon expresso barista avec un macaron chocolat/fleur de seul et un café/noisettes...


Avancer dans mon tricot...


Me préparer une tasse de thé Genmaïcha avec un macaron à l'orange en feuilletant le catalogue Ikea alors que la nuit commence déjà à tomber...


Que du bonheur quoi !

jeudi 1 novembre 2012

J'adore France Inter !


... Surtout le matin car je trouve les émissions vraiment intéressantes et elles sont présentées par des animateurs que j'apprécie énormément (Patrick Cohen, Pascale Clark, Frédéric Lopez). Malheureusement, je n'ai pas l'occasion de les écouter régulièrement car au travail, ce n'est pas évident ! Du coup, je profite dès que je le peux, dès que je suis à la maison, pour les écouter, et l'avantage des jours fériés et autres congés, est de pouvoir enfin en profiter pour écouter la radio ! Avant-hier, Pascale Clark recevait Benjamin Biolay à l'occasion de la sortie de son nouvel et très bel album "Vengeance", avec de jolis duos (Vanessa Paradis, Julia Stone...) J'adore aussi France Inter parce que j'y découvre des artistes qui méritent vraiment d'être connus, et aujourd'hui, c'est Laura Cahen qui a retenu toute mon attention. Présente dans le studio de l'émission de Frédéric Lopez, "On va tous y passer", elle a interprété "Mon loup" (ce qui collait d'ailleurs extrêmement bien avec l'invité du jour :  Jean-Pierre Coffe), et là, coup de coeur immédiat ! J'ai aussitôt eu envie de la découvrir.

Laura Cahen est une des quinze lauréates cette année de la sélection du Fair, une association qui aide au développement de la carrière de jeunes artistes. La sienne a commencé au lycée à Nancy en fondant un duo les « Deuz’elles » avant de partir en solo vers des chansons qu’elle qualifie de « quatre saisons ». Elle est partie se promener l’hiver dernier au Québec pour y trouver l’inspiration, elle en est revenue avec un premier maxi et prépare actuellement son album.

En l'écoutant, j'ai eu un peu l'impression d'entendre un petit mélange de Camélia Jordana et de Zaza Fournier, mais franchement, j'adore ! Pfiou, que de belles découvertes musicales en ce moment !